Clermont-le-Fort
Clermont-le-Fort
13 km – 400 m de dénivelé – 4 participants.
Pendant que certains allaient fêter 2018 en montagne. D’autres cémécistes moins courageux (la suite racontera une autre histoire) choisirent d’aller éliminer quelques kilos superflus à 15 km de Toulouse. Ils prirent comme port d’attache le joli village de CLERMONT-LE-FORT qui domine la vallée de l’Ariège juste avant VENERQUE.
La pluie des derniers jours augurait un cheminement peu aisé puisque l’animateur, connaissant l’endroit, avait bien précisé : « Prendre les deux bâtons »… Dès les premiers mètres, nous avons compris que nous serions des quadrupèdes pendant un bon moment. Le sentier du jardin botanique, qui débute dès la sortie du village, dévale la falaise… le terme n’est pas usurpé car c’en est bien une ; une maison menaçant de rejoindre le fond de la vallée est interdite d’accès ainsi que le vaste parc qui l’entoure.
La descente n’est qu’une longue glissade où chacun s’évertue de rester debout, digne comme un randonneur qui se respecte. La remontée du VAL NOTRE DAME qui porte un second « petit nom » : L’INFERNET nous oblige à toutes les prudences. Le « petit enfer » en OCCITAN. Loin des températures de ce genre de lieu, nous pataugeons pendant près de 3 km sur un sentier glissant, où aucune semelle n’accroche. Aucun appui, de l’eau se mêle à une sorte de pâte à crêpe prête à l’emploi. La sortie de ce « val d’enfer » » nous rapproche du paradis par la présence d’un oratoire dédié à la Vierge MARIE. Longtemps laissé à l’abandon, il a été redécouvert et mis en valeur lors des premières séances de débroussaillage.
Pensant avoir effectué notre purgatoire, nous nous hissons sur une crête herbeuse balayée par un vent d’autan très rafraichissant et là aussi, nous avons dû jouer des coudes face à lui (70-80 km/h). De belles maisons modernes, anciennes restaurées égrènent notre parcours… toujours aussi glissant. Certain(es) arrivent même à se vautrer de tout leur long. Nous étions parvenus jusque-là à garder le haut propre… et bien tant pis.
Nous regagnions CLERMONT-LE-FORT par un vallon (descente « patinette » suivie d’une montée « un pas en avant, deux pas en arrière ») pour nous installer sur « la terrasse » qui domine la plaine de la GARONNE à l’abri du vent qui forcit. Un repas bien mérité, il est 13h. Ensuite, nous regagnons la voiture pour « faire salon » et partager la galette « faite main » par Pascale.