Le tour du Pic de Nérassol

Le tour du Pic de Nérassol

Nous sommes 10 ce dimanche matin à 6h30 pour prendre la route vers l’Hospitalet-près-l’Andorre. Il y a peu de circulation, la météo prévue avec averses a probablement fait opter le plus grand nombre pour la grasse matinée.

Le brouillard et le ciel couvert n’annoncent pas une journée lumineuse. Arrivés au point de départ à 8h20, le ciel se dégage et le soleil éclaire les crêtes aux alentours.

À 8h45 nous traversons la route et attaquons le sentier en face sans passer sous le pont. 

Le départ est soutenu et rapidement l’écart se creuse entre le groupe qui vise le pic et celui qui vise le col.

À la première pause, nous décidons de cheminer séparément et de rester en contact avec les talkies-walkies. Le sentier n’est pas aisé mais ne présente pas de réelles difficultés. Nous nous retrouvons rapidement au soleil avec seulement quelques nuages épars.

Comme convenu, nous prenons à droite à la bifurcation pour parcourir la boucle en sens anti-horaire, et monter au col par le val d’Arques. Après le pont de pierre, nous découvrons le premier barrage. Un pêcheur s’y est installé et nous salue cordialement.

Le sentier nous conduit au travers de la jasse vers le lac de Pédourès et sa cascade.

De là, nous avons le col en ligne de mire, les sentiers se multiplient et sont moins marqués.

Le premier groupe a fait une pause au col et entame la montée vers le Pic de Nérassol. Ils apprécieront la vue à 360°, et voient le ciel se charger pour la route de retour.

Nous nous retrouvons tous au col, du moins légèrement en contrebas à l’abri du vent, pour le casse-croûte. Il sera agréablement complété par un gâteau aveyronnais arrivé par porteur.

Nous ne nous accordons pas de sieste avant d’entamer la descente vers l’étang et le ruisseau du Siscar, qui pour moi est une des plus belles vallées des Pyrénées.

Une mini-pause à la cabane de Vésine, il fait toujours beau, et nous continuons vers le deuxième lac sur le ruisseau du Siscar. Le barrage ressemble étrangement au premier que nous avons vu !

Arrivés près du Saut du Taureau, nous apercevons les premiers nuages bas qui vont nous isoler du soleil par la suite, et même finir par nous mouiller.

À l’arrivée, nous choisissons d’emprunter le passage sous le pont pour rejoindre le parking.

Objectif atteint pour tous, une belle journée conclue autour d’un pot à Tarascon.

♦ R2 ♦

La trace