Saint Lary – Lundi 22 septembre 2025
Cortal de Roncal – R2
Ce lundi 22 septembre, notre animatrice décide de nous emmener dans la vallée de Rioumajou pour emprunter une partie du circuit des cabanes.
Le départ de cette randonnée est situé au parking de Frédançon que nous atteignons à 08h45 pour un décollage, chaussures aux pieds et sac au dos à 09h00.
Nous empruntons une route forestière en direction du Cortail de Péguère et de la cabane de Péguère que nous atteignons vers 09h30. Un Cortail est un type de cabane utilisée par les bergers et aussi par extension le nom du lieu de pâturage.
On revient sur nos pas, direction le Cortail de Batoua que nous atteignons vers 10h50. Le soleil a fait son apparition et nous profitons d’une vue panoramique sur le cirque de Batoua. Le cirque de Batoua est lové entre les faces nord des pics de Batoua et de Cauarère.
Après un rapide vote (3 sans opinion, bien au contraire, et un on va vers le Cortail de Roncal), nous prenons donc la direction du dit Cortail de Roncal. Après avoir traversé le ruisseau de Guerreys (11h40), nous utilisons une première main courante montante sans difficulté (11h45).
Nous continuons notre sentier qui s’élève rapidement pour arriver à une deuxième main courante descendante que nous maitrisons sans problème (mais avec un peu d’attention tout de même). Il est 13h00 et nous décidons de faire une pause repas bien méritée.
Une descente un peu abrupte nous conduit alors vers le Cortail de Niscoude et sa cabane à 13h45. Nous poursuivons notre descente (quelques chutes sans gravité sont à déplorer… )
À 14h45, nous retrouvons le Cortail de Péguère du matin (occupée maintenant par un troupeau de vaches que nous contournons prudemment).
La boucle est bouclée quand nous atteignons le parking à 15h15. Il était temps car comme prévu par les excellents prévisionnistes du temps maussade, la pluie commence à tomber.
Nous avons tout de même passé une agréable journée à 4 randonneurs.
Un grand merci à notre animatrice.
Hospice de Rioumajou – R1
Il est 8 h30, nous sommes trois randonneurs, le ciel se dégage rapidement. Nous longeons la Neste d’Aure, direction Tramezaigues par une étroite route de montagne. Nous nous enfonçons dans la vallée du Rioumajou, torrent ponctué de plusieurs barrages.
À 8h50 nous voilà à destination lieu-dit Frédançon. Chaussés, nous montons régulièrement le chemin à travers la forêt, rencontrons un troupeau de moutons, apercevons des champignons, des colchiques dans ce paysage bucolique.
Nous traversons le ruisseau Piarre pour emprunter le sentier de Péguère, véritable prairie verdoyante. Le torrent bouillonne toujours à nos pieds, plusieurs cascades ruissellent de la montagne.
Nous quittons le sentier par un pont de bois pour rejoindre à nouveau la piste forestière qui nous conduit dans la vallée ouverte et ensoleillée de Rioumajou.
Il est midi. Nous pique-niquons sur une table face au refuge. Après un café pris sur la terrasse de l’hospice du Rioumajou, nous redescendons directement à la piste par la voiture. Nous avons fait 11,3 km et 350 m de dénivelé positif.
Les Granges de Moudang et les sources ferrugineuses – R2
Nous sommes 7 à partir pour une randonnée dans la vallée du Moudang. Nous quittons Saint Lary et prenons la direction de l’Espagne. Nous arrivons au parking avant 9h, heure prévue pour le départ.
Nous prenons une piste depuis le Pont du Moudang. Elle domine une gorge très profonde et est bordée de grands arbres feuillus et sapins. Au-dessus des gorges, un parcours d’accrobranches avec des ponts suspendus et des tyroliennes nous paraît très ardu et sûrement pas pour les personnes sujettes au vertige.
La montée est très régulière, sans aucune difficulté. Avant l’arrivée aux granges, la vallée s’élargit et une zone pastorale accueille des moutons qui grimpent vers les sommets. Les colchiques sont là, c’est la fin de l’été… mais le soleil est là pour nous réchauffer. Nous apercevons les cabanes au loin.
Celles-ci sont très bien restaurées à l’exception d’une ruine. Elles sont structurées en un hameau entouré d’une clôture afin d’éviter que les moutons viennent polluer la prairie.
Un habitat sur ce site remonte au XVIIe siècle, voire plus tôt. L’usage de ces granges était dédié aux bergers mais maintenant ce sont des résidences secondaires privées équipées de panneaux solaires.
Nous décidons de poursuivre jusqu’aux Sources de la Reine, soit de passer de 1 500 m à 1 650 m. Le chemin est plus escarpé et plus étroit, mais le spectacle en vaut la peine. De belles cascades dévalent la pente.
Nous sommes avertis de la proximité des sources par une odeur soufrée et chlorée. Le lit de la rivière est maintenant bordé de pierres bien rouges.
Nous atteignons les Sources de la Reine. Le contraste des couleurs entre la pierre rouille et les algues vertes est saisissant. Ces eaux ferrugineuses auraient des propriétés thérapeutiques contre la chloroanémie.
Nous décidons par un vote à la majorité de descendre déjeuner aux granges. Et là, surprise ! Les moutons ont envahi le hameau et une barrière est restée bien ouverte alors que nous l’avions bien fermée mais nous avions aperçu des randonneurs proches du hameau.
Quatre se dévouent pour jouer les bergers pour canaliser les moutons vers une sortie. Mission accomplie. Nous pouvons nous installer sur une table pour pique-niquer au soleil.
Nous reprenons le même chemin pour le retour. Le bruit de l’eau du gave nous accompagne tout le long de la piste et nous retrouvons nos voitures à 15h.
Quelques gouttes commencent à tomber conformément aux prévisions météo.
Départ à 1 058 m et point le plus haut à 1 650 m. Merci à nos accompagnateurs pour cette très belle randonnée.