Le Club Montagne de Colomiers a pour but de promouvoir et d’encadrer des randonnées pour des personnes aimant la découverte et la convivialité.
Saint Lary – Mercredi 24 septembre 2025
Saint Lary – Mercredi 24 septembre 2025
Le Puerto de Salcorz – HR
Les prévisions météo restent défavorables autour de Saint Lary, on décide donc de s’orienter vers l’Espagne et plus précisément vers le Puerto de Salcorz.
Pour cela, nous prenons la direction du tunnel de Bielsa et nous nous arrêtons environ 1 km après l’avoir franchi sur un petit parking en bord de route. Le départ se fait vers 9h, la pente est raide mais le sentier est bien marqué.
On monte dans une sapinière jusqu’à atteindre une cascade que l’on franchit difficilement car la glace est bien présente. On poursuit la montée jusqu’à atteindre la Planas de Abajos, la vallée s’ouvre et les cascades se multiplient. Un premier passage vers un lac asséché, la crête est bâchėe pour l’instant.
Le sentier se poursuit en montant vers l’Ibon de Salcorz, le lac est partiellement gelé, nous sommes à 2 200 m. Le Puerto, 200 m au-dessus de nous, est dans la brume, on renonce à le rejoindre, on s’installe au-dessus du lac pour déjeuner, le soleil est présent mais la neige aussi… il ne fait pas chaud.
On décide de partir en direction d’un col au-dessus du Planas de Abajo pour profiter du soleil et prolonger la balade. La brume s’avance vers nous et on entame la descente. La pente était raide en montant, elle l’est aussi en descendant. On contourne la cascade par un passage plus facile et on jette un coup d’œil à l’abri juste au-dessus, c’est plutôt sommaire et pas forcément étanche.
On rejoint la voiture vers 15h au soleil. Retour à Saint Lary vers 15h45.
Lac d’Orédon & Tour des Laquettes – R2
Nous sommes 5, dont Éric et Luc comme guides, au départ de la rando sur le parking du lac d’Orédon. Il fait 0 degré, nous nous couvrons donc avec soin. Il est 9h ; le parking est désert.
La montée au lac d’Aumar est soutenue mais régulière, ce qui nous permet de trouver rapidement le bon rythme. Tout est silencieux, un vrai luxe dans un lieu d’ordinaire si fréquenté. Il tombe une neige légère mais continue, les sommets sont dans la brume mais la forêt que nous traversons nous offre les premières couleurs de l’automne ; le rouge éclatant des Sorbiers et le rouge plus foncé, violet, des myrtilles. En chemin, nous observons des traces, que Sylvie « la locale » du groupe, identifie comme des traces de cerf.
Au bout de 1h30 de montée, l’horizon s’élargit et nous poussons jusqu’au col d’Estoudou « est-ce tout doux ? », où nous essayons d’apercevoir les sommets qui nous entourent dont certains apparaissent de temps à autre, lorsque le brouillard s’allège.
Bientôt voici les abords du lac d’Aumar annoncé par de petits étangs qui, avec les sommets enneigés, nous offrent quelques belles photos. Un troupeau de vaches Bazardaises à la belle robe « couleur taupe » complète le paysage. Nous longeons alors les berges du lac d’Aumar en cherchant un endroit pour pique-niquer à l’abri du vent. Après s’être restaurés sur cette aire de bivouac, face au Pic de Ramoun (3 011 m) qui se dégage, nous profitons de quelques instants d’une petite sieste au soleil.
Nous repartons dans les Laquettes au milieu des rochers et d’un paysage dégagé, plein de charme. Petit arrêt devant la table d’orientation du lac d’Aubert puis nous longeons ces étendues d’eau aux couleurs changeantes de l’émeraude à turquoise, elles reflètent l’ombre des arbres et des nuages perdus dans le ciel. Nous avançons dans les odeurs de pins. Petit arrêt devant les Laquettes, douceur, calme et volupté, le paradis existe sur Terre !
Puis c’est l’amorce d’une descente, ardue, au milieu des arbres, ce sont les rochers en chaos, les racines et les souches qui demandent toute notre attention pour arriver au parking du lac d’Orédon où de nombreuses voitures sont garées. Il est près de 15h.
Petite visite à l’ancien laboratoire biologique, en contrebas, où l’histoire du groupe de recherche de l’Université de Toulouse est décrite, au travers des souvenirs des pionniers de l’observation des phénomènes hydrologiques dès les années 40. Le bâtiment est désormais devenu fromagerie.
Nous voilà de retour sur cette route sinueuse vers Fabian puis Saint-Lary.
La Pineta – R1
Comme le soleil est absent de St-Lary, les deux animatrices ont choisi d’aller vers l’Espagne. Un groupe de cinq personnes partent vers 8h30 pour démarrer la randonnée à Bielsa vers 9h30 ce mercredi, et nous sommes heureux de voir le ciel sans nuages et d’un bleu radieux.
Après avoir cherché le départ du sentier pour le barrage de Pineta, Muriel nous indique un sentier un peu abrupt entouré d’arbre et une montée accessible par des pierres qui servent d’escaliers suivie de racines d’arbres pendant une trentaine de minutes. Le sentier est parfois indiqué par des panneaux, parfois un balisage, parfois rien du tout.
Arrivé à un petit pont de pierre, un sentier bétonné passe au-dessus du ruisseau puis une petite montée nous emmène au barrage. Après quelques photos, nous avons le choix de longer le lac soit par la forêt, soit par la route sachant que l’on doit faire une boucle.
L’on décide de marcher un ou deux kilomètres sur la route jusqu’à un parc très bien aménagé avec jeux pour enfants et tables pour faire une pause grignotage. Il y a aussi un circuit emménagé pour fauteuil roulant.
Vers midi, on quitte la piste pour prendre à gauche un chemin et trouver un coin ensoleillé pour le pique-nique, pause de 45 minutes. Au moment de notre départ, trois cyclistes dévalaient à toute vitesse un mini sentier, en fait, celui que l’on devait suivre jusqu’au village. Puis on entend à nouveau trois autres cyclistes qui suivent le même sentier. Notre animatrice cherche sur son Smartphone un autre chemin qui serait plus sécuritaire pour tous et découvre une piste certainement labourée par des sangliers et c’est celle-ci que l’on emprunte en souhaitant que ces derniers soient vers d’autres lieux. À un moment, un arbre au milieu du chemin a obligé certains d’entre nous à descendre sur les fesses pour rattraper le sentier quelques mètres plus bas et rejoindre ainsi le village vers 15h15.
Visite du village en cherchant un endroit pour prendre un café mais il y en a peu en cette saison et ils ouvrent à 16 heures. On en profite pour visiter les églises et admirer l’architecture des maisons et s’interroger sur certaines dont la charpente est soutenue par d’étranges pièces de bois en forme de griffes d’oiseaux. Pourquoi ? Est-ce une particularité de la région, la mode d’une époque ou d’un charpentier créateur ?
Puis enfin ! Une pizzéria qui accepte de nous servir : café, thé, bière avant la visite de deux ou trois Supermercados pour quelques achats avant de rentrer en France retrouver nos ami·es et le ciel couvert de St-Lary.
Nous utilisons des cookies. Vous pouvez cliquer sur "Tout accepter" ou bien vous pouvez choisir les cookies que vous autorisez en cliquant sur "Paramètres"
Lire notre politique de cookies