Rien n’est plus beau qu’une plante dans son milieu naturel. Dès qu’on la ramasse, on la prive de sa vie. Les cueillettes seront limitées et les fleurs placées dans un papier ou un tissu humide pour qu’elles gardent quelque temps leur éclat.

Les enfants, si curieux, doivent être mis en garde et surveillés, car certaines plantes sont toxiques. Une bonne habitude consiste à leur laver les mains régulièrement au cours de la randonnée.

Certaines plantes provoquent des allergies par le toucher ou par l’inhalation du pollen tels les primevères, les marguerites, le pissenlit, l’arnica ou l’armoise… Il convient de consulter un médecin qui prescrira un traitement que l’on prendra de façon préventive et que l’on n’oubliera pas de placer dans le sac à dos.

Parmi les baies les plus jolies, on trouve les plus toxiques. La liste en est longue : on trouve les baies de l’if, du houx, la belladone, le raisin d’Amérique (qui ressemble à des grappes de petits raisins).

Le risque d’intoxication est inversement proportionnel au poids de la personne : il faudra une plus grande quantité de baies à un adulte qu’à un enfant pour qu’il s’intoxique.

Même les fruits que l’on connaît bien (myrtilles, airelles, fraises des bois, framboises mûres) peuvent être souillés par les déjections des oiseaux, rongeurs, renards ou chiens. Ce sont les fruits au sol surtout au bord des chemins qui présentent le plus grand risque. La leptospirose tue une personne intoxiquée sur 5.

Vous trouverez, sans doute dans votre bibliothèque matière à reconnaître les plantes et à déjouer leurs pièges. Pensez à prendre une flore lors de votre prochaine randonnée, c’est un moyen plaisant de découvrir le paysage.