La Montagne d’Areng
La Montagne d'Areng
Au départ, mettons les choses dans l’ordre. A la réunion de jeudi dernier, Jean-Roger proposait une sortie non programmée, cinq personnes étaient intéressées. Animateur au CMC et partant, je soumettais une idée à finaliser le mardi 30 à 18h à la FAC. Nous nous retrouvons six intéressés pour une sortie dans LES HAUTES-PYRÉNÉES par la belle vallée de MAULEON BAROUSSE : les deux cabanes du PIN (1500 et 1800 m), MONTAGNE DU PIN (2001 m), MONTAGNE (PIC) D’ARENG (2079 m).
Là aussi, après les renseignements du PGHM, sur le terrain les directives changent… En effet, nous nous retrouvons sur la route forestière – qui devait nous amener au départ de notre randonnée – fermée par une barrière « cadenassée ». Après hésitations et un peu « déboussolés » (l’animateur), nous continuons notre chemin (route) pour trouver une solution, mais nous nous heurtons à une piste de plus en plus « dégradée », et par un circuit improvisé nous voici au départ de notre randonnée (près de cinq kilomètres en sus sur une route forestière). Enfin, il est 9h30 quand nous « attaquons » notre balade.
Après, le terrain (sentier pas très évident) devient « soutenu », nous évitons les pièges des « ponts de neige » et nous voici à la deuxième cabane (refaite en 2016, une avalanche l’avait en partie détruite), mais elle est fermée. Le « grand ciel bleu » nous accompagne depuis le départ et la température est agréable (presque chaude), il est 11h30. Le panorama s’ouvre sur les sommets avoisinants.
Après une deuxième pause, nous décidons, par un dévers « en gispet » de passer par une petite brèche (que nous appellerons de LA SERRE DU PIN à 1979 m) pour atteindre la crête. Nous passons par LA MONTAGNE DU PIN ET LE COL (un peu de dénivelé négatif) et la dernière montée au PIC D’ARENG s’avère un peu soutenu (sentier ? petits névés). Nous remarquons, encore, des « corniches impressionnantes » à cette altitude, il est 12h30. Au sommet, la vue est panoramique (360°), du lointain MONT VALIER au PIC DU MIDI DE BIGORRE, en passant par LE PIC D’ANETO et LES « 3000 DU LUCHONNAIS », drapés de blanc. Plein sud, on devine la POINTE du MONT PERDU… plein nord, TARBES et SAINT GAUDENS… dans la pollution…
Nous rencontrons au sommet un randonneur solitaire d’un certain âge (il est monté par ARDENGOST). Nous sommes restés une bonne heure au sommet (repas compris). Puis par le même itinéraire, nous retrouvons nos véhicules, il est 16h. Des nuages « menaçants » arrivent.
Pot de l’amitié sur l’aire d’autoroute du COMMINGES (et oui nous étions le 1er mai…) COLOMIERS 19h30.
Merci à Jean-Roger pour cette proposition de sortie (il ne fallait pas la manquer…), merci à Valérie et Elio pour les « friandises ». Vu : une harde d’une dizaine d’isards, des orchidées sauvages, un torrent « tumultueux », des choucas, sous un ciel sans nuages…