Le Picou
Le Picou
Sortie plusieurs fois reportée, en semaine car les week-end ont été défavorables, donc au bout d’un certains temps, quand la météo est au beau fixe, nous y allons…
Départ 7h, trois messieurs. Randonnée 9h15, COL DE LEGRILLOU (960 m), secteur de FOIX/BRASSAC dans LA BARGUILLERE. Au programme : LE PICOU (1604 m) par le COL DE CALMIL et LA CABANE DE L’HOMME MORT.
Nous prenons la route forestière de CALMIL et au bout de 20 min nous chaussons nos raquettes, le ciel est nuageux mais laisse passer quelques trouées de ciel bleu, bon signe pour la suite. De belles vues se détachent dans la vallée de LA BARGUILLERE (petite mer de nuages). Nous rencontrons un randonneur solitaire, il prend un autre itinéraire que le nôtre (pour monter à la cabane).
Nous continuons par LE COL DE CALMIL (1300 m) ; cette route (bien enneigée aujourd’hui, raquettes obligatoires) est un peu longue. Il faut près de deux heures pour arriver au col. Les nuages se déchirent, maintenant c’est le grand bleu à peine voilé ET la température monte. Notre itinéraire change de direction maintenant et pleine crête, sur un petit promontoire (sans neige), nous prenons notre repas, il est 12h30.
Après une petite heure de pause, au soleil, nous reprenons notre périple et au bout d’une demi-heure de marche (toujours raquettes aux pieds), nous voici à la cabane (porte cassée, abri sommaire) ; le paysage devient intéressant sur la vallée (au loin le CHÂTEAU DE FOIX) et sur le MASSIF DE TABE ; brève pause, nous continuons pour aborder la dernière difficulté (sentier sur pente raide, nous déchaussons nos raquettes) et nous voilà sur LE PICOU, il est 14h.
Panorama surtout sur le nord et la vallée de LA BARGUILLERE, sur les points culminants du MASSIF DE TABE (SOULARAC/ST BARTHELEMY, habillés de blanc…) Manteau neigeux porteur mais humidifié (trois quarts de la randonnée versant nord).
Après consultation, je laisse mes compagnons pour la dernière grimpette au ROC MOUCHE (1704 m). La vue est « saisissante » : 360° du lointain PEDROUS au MONT VALIER, en passant par les « 3000 m ARIEGEOIS » tout ceci sous un ciel bleu (à peine voilé) et une température printanière (je retrouve le randonneur solitaire, il me demande le nom du sommet !?)
Je rejoins mes compagnons et entamons la descente, par la cabane et un autre itinéraire (boisé), raquettes aux pieds, où nous retrouvons notre piste du matin ; vu cerfs et biches au retour (30 secondes…)
Retour à la voiture, il est 18h. Eh oui, une heure tardive, mais la piste est un peu monotone au retour (et nous avons profité aussi de cette belle journée). COLOMIERS 19h30.