Pic de la Coume d’Enfer
Pic de la Coume d'Enfer
Cette sortie programmée a été décalée, l’animateur n’était pas dispo ce mercredi 27 septembre. Rappel : consulter le site du club, infos, avant les réunions, merci.
Nous étions six participants (deux dames, quatre messieurs). Départs de Colomiers 6h30, de la randonnée autour de 8h30 (difficile de trouver une place pour stationner au parking du Pla de Laspeyres, 1 699 m, dû à la fréquentation…)
Heureusement que l’animateur avait prévu. Nous allons, discrètement, monter aux paisibles étangs de la Coume de Varilhes et Pic de la Coume d’Enfer, posés au fond d’une longue vallée peu courue (contraste du secteur de Fontargente).
Nous empruntons une passerelle et suivons un sentier balisé (traits jaunes) qui longe tout le Pla des Peyres avant de s’engager dans la vallée de la Coume de Varilhes (petit ruisseau « sympathique », parfois transformé en tourbière, manque d’eau…).
Nous voici, au bout d’une heure trente (après des arrêts pour s’hydrater, car la chaleur est annoncée) au fond de la vallée (le ciel est bleu, pas un nuage).
Après cet échauffement, notre itinéraire va prendre de la hauteur par un sentier (cairné) qui s’élève franchement par le versant sud (vallon), rive gauche d’un petit torrent, ouf ! nous découvrons le joli étang de la Coume de Varilhes, 2 197 m (frôlons un petit, plus discret…).
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, un autre ressaut nous propulse sur la crête du pic, il faut être prudent, le terrain est instable et le gispet dangereux dans cette pente soutenue.
Nous voici au pied du sommet à 2 532 m (cairn), la vue commence à être intéressante (massif de Tabe, pic de Ransol, Cabaillère…). Allez ! encore un effort, et par une crête où parfois « il faut poser les mains », nous voici sur notre pic du jour, 2 730 m, il est midi trente. Alors là, quelle récompense de nos efforts : un panorama s’ouvre à nous sur ce sommet frontalier avec l’Andorre (tous les étangs du secteur qui entourent le pic, l’estany de l’isla, de Fontargente, coume de Varilhes, au loin Mirabail, Cabaillère), aux jumelles, le refuge du Rulhe sur son promontoire, les sommets : Portaneille, l’Homme mort, Thoumasset, Escobes, et bien sûr, au loin, du Roc Blanc au Pedrous, cirque des Pessons… station de ski « Grandvalira ».
Après avoir pris notre repas sous ce panorama, nous prenons le sens de la descente, prudents, retournons près du petit étang (pause bains de pieds), revenons dans la vallée, rencontrons bien sûr, des randonneurs qui reviennent de Fontargente.
Parking, il est 17h. Pot de l’amitié à Tarascon (aux Cabannes, bar fermé), merci à Laura, Jocelyne, Vincent, Wim au sommet, pour tous ces gâteaux toujours aussi bons… Retour Colomiers autour de 20 h, circulation sur l’autoroute de la mer…
Résumé : une randonnée qui révèle toute sa beauté lors d’un itinéraire suspendu dans les airs entre France et Andorre. Les randonneurs ont bien intégré la différence entre coume (haut d’un vallon étroit) et verrou (étranglement transversal d’une vallée).
Vu : colchiques, rapaces, des abris rocheux, un couple au sommet qui faisait le circuit frontalier… Le lac de Laparan était d’un niveau très bas…
♦ HR ♦