Tour du Pic de la Quère

Tour du Pic de la Quère

Le tour du Pic de la Quère est maintenant une randonnée classique du Club Montagne de Colomiers. Il faut dire que cette très belle boucle de 12 km avec 700 m de dénivelé cumulé offre un panorama unique sur le Couserans quelle que soit la saison et que c’est toujours un plaisir pour les animateurs de faire découvrir cet itinéraire facile aux nouveaux adhérents. Ce circuit fera le tour du Pic de la Quère. Son balisage est double car il est aussi baptisé Chemin de la Liberté, il traverse en effet un territoire qui fût un haut lieu de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

C’est donc par une ambiance hivernale le matin que 7 randonneurs et randonneuses se sont retrouvés à Alos après une heure trente de route en covoiturage.

L’itinéraire traverse d’abord le village perché sur un promontoire (700 m) d’où l’on découvre avec étonnement son château qui détonne avec le cadre montagnard du village.

Dès le départ le sentier s’élève abruptement vers la forêt en versant nord où il fait frisquet.

Au sortir de la forêt, le groupe apprécie de se retrouver au soleil et surtout de pouvoir admirer le panorama du versant sud : une mer de nuages dominée par la « skyline » pyrénéenne formée par l’alignement des sommets du Couserans, tous blancs de neige. Le point de vue est encore plus spectaculaire à cette saison où les arbres sont dénudés et la visibilité quasiment intégrale.

Quinze minutes suffisent ensuite pour s’écarter du circuit et monter au sommet : le Pic de la Quère (1136 m) où nous rejoignent deux couples de vététistes (sans leurs montures laissées en contrebas du chemin trop pentu et rocheux).

Plus bas, un large chemin herbeux descend en ligne droite vers le col de l’Artigue (886 m) au travers des fougères couchées par les neiges. Quelques mètres plus haut, une vieille grange abrite un mémorial en souvenir d’un jeune résistant tué « endormi sans uniforme » pendant la Seconde Guerre mondiale. Le groupe s’y recueille quelques instants. Nous sommes bien sur le Chemin de la Liberté.

Le sentier grimpe ensuite au travers des estives de façon soutenue jusqu’au Col de col de Catchaudégué (893 m) où des tables de pique-nique sont installées. Nous préférons faire la pause méridienne un peu avant, au Tuc de la Perdrix (951 m) assis dans l’herbe. Avant de pouvoir nous y installer, nous attendons un quart d’heure la fin du tournage d’un court-métrage. Le lieu est en effet très photogénique : le panorama sur le piémont pyrénéen et la chaîne enneigée est magique. Le lieu est aussi équipé d’une table d’interprétation du paysage. Pendant une bonne heure, le groupe s’y restaure, profitant du soleil et de la chaleur printanière, certains y font même de profondes siestes.

Croix du col de Catchaudégué

Depuis le col, une piste nous mène dans la forêt syndicale de l’Arp. Nous quittons la piste forestière pour pénétrer au cœur du sous-bois en traversant à gué quelques ruisseaux bien alimentés par les pluies de la veille. La hêtraie peu exploitée est restée sauvage.

Le sentier couvert d’un tapis de feuilles nous ramène vers les hameaux situés à l’écart du village d’Alos où nous retrouvons les deux voitures stationnées près du cimetière.

Pour le pot de l’amitié à Saint-Girons, nous serons accueillis avec bonne humeur par la patronne du bar Le Madison où nous sommes maintenant des habitués. Elle nous engage à prendre notre goûter. Les randonneuses ont préparé de succulents gâteaux fort appréciés. Merci à Chantal, Yolande et Monique !

♦ R1 ♦

Cotation

EFFORT 3
TECHNICITE 3
RISQUE 2