Vallée du Biros et Col de Nabias

Vallée du Biros et Col de Nabias

Proposition : DANS L’ARIÈGE – SECTEUR CASTILLON EN COUSERANS – VALLÉE DU BIROS – SENTEIN – CABANE DE MONTEILLÉ (1167 m) – COL DE NABIAS (1516 m) – TUC DE LA CORE DE LÉAT (1703 m) – DÉNIVELÉ 1000 m – 3h30 DE MONTÉE – NIVEAU « RANDO 2 ».

Oui, la météo était annoncée tourmentée par un vent violent sur les crêtes pyrénéennes, mais j’avais sous le coude plusieurs idées de balades, avec mes compagnons (prévus cinq au départ de Colomiers, trois à l’arrivée), nous avons maintenu ma première proposition, bien sûr confirmée sous réserve de l’évolution sur place. 

Partis à 7h, départ de la randonnée autour de 9h15 au lieu dit LE PONT (763 m). Nous nous engageons sur un sentier assez bien tracé (non balisé), nous prenons rapidement de la hauteur au milieu des forêts de hêtres, chênes et noisetiers.
Durant cette montée, on passe tour à tour plusieurs granges foraines, certaines à l’abandon. Au bout d’une heure trente, après quelques croisements de pistes et chemins, nous voici à LA CABANE DE MONTEILLÉ, fermée à clé. Le vent est bien là, donc, nous constatons que la suite ne va pas être simple. Nous faisons une pause, belle vue sur le sommet de LA MAIL DE BULARD, saupoudré de neige.
Après un petit quart d’heure, nous reprenons, vigilants, notre itinéraire, pas très évident, topo/carte en main… (nous avons refait quelques cairns…) Avant de « déboucher » au col, le vent est de plus en plus tempétueux. Avec prudence nous voici au col, il est 12h15. Belle vue sur les sommets voisins (LA MAIL, PIC DE L’HAR, versants nord, PICS DE SERAU ET L’ARRAING, versants sud). Rapidement nous prenons la décision d’arrêter là notre randonnée, la suite étant « suicidaire ». Nous prenons un petit « acompte » de notre repas, et décidons de le finir à la cabane.

Il est 14h30 quand nous reprenons, après notre repas, la descente (pauses photographiques) et autour de 16h30 à la voiture. Le ruisseau de L’ISARD est couvert de feuilles… donc le vent a soufflé fort aussi dans ce secteur.

Pot de l’amitié à CASTILLON, merci Marianne pour le gâteau au chocolat, achats de fromages… (du « BETHMALE » bien sûr), arrivée à COLOMIERS autour de 19h.

En résumé, une randonnée quand même intéressante malgré le vent, et surtout qui sort des « sentiers battus ». Nous n’avons rencontré personne de la journée à part un écureuil.