Auvergne – Dimanche 12 mai 2019

Auvergne - Dimanche 12 mai 2019

Fromagerie « Le GAEC de l’oiseau » – Vallée de Chaudefour — Le Puy du Sancy 

Le petit déjeuner que nous avons demandé pour 7h30 fini, de 8h30 à 8h45 c’est la grosse opération chargement des voitures. C’est bizarre mais nous sommes plus chargés qu’à l’aller ??? 

Et direction la fromagerie « Le GAEC de l’oiseau » où nous faisons le plein de fromage et saucisson. Saint Nectaire, Cantal, Salers, bleu d’Auvergne, saucissons, quelques boites de pâtés ou conserves viennent remplir les coffres. Heureusement que nous sommes arrivés tôt, car en ressortant un bus amène ses occupants. Nous profitons de notre avance pour nous arrêter à la miellerie auvergnate où nous sommes accueillis par l’apiculteur en personne ainsi que sa fille qui tient la boutique.

Quelques explications et dégustations plus tard, il est largement le temps (le plein de miels et autres spécialités gustatives ou esthétiques fait) de repartir. En effet nous voulons quand même marcher un peu avant la grande route qui nous attend.

Direction la vallée de Chaudefour qui n’en porte que le nom de (four chaud). Notre destination, la cascade de la Biche pour 4 km. Pour une fois nous allégeons nos sacs à dos, pour ceux qui les prennent, puisque nous reviendrons manger aux voitures.

Un large chemin nous conduit petit à petit vers le cirque des monts du Sancy. Quelques panneaux pédagogiques expliquent les arbres rencontrés mais nous ne faisons pas de halte sinon la promenade durera toute la journée. Sur la gauche, un sentier conduit à la cascade de Pérouse. Les premières du groupe aperçoivent un chamois (vérifié avec le guide du parc ensuite) entre les arbres au pied de la cascade. Il nous regarde avec ses 2 lignes blanches le long du museau, puis repart dans la forêt, l’heure des touristes est arrivée fuyons ! Après une pause photo, nous continuons notre chemin pour découvrir la source Sainte-Anne, une eau ferrugineuse, piquante, astringente et gazeuse. Elle fut exploitée de 1890 à 1914 pour l’anémie et les maladies de l’estomac. Certains l’ont juste goûtée, d’autres ont rempli une gourde… elle laissera un goût soutenu dans la bouche un bon moment. 

Nous reprenons le chemin principal et enjambons la Couze de Chaudefour. Un faux plat montant nous permet d’arriver jusqu’à un rocher « table d’orientation » avec vue sur le cirque. On apprend que la forme actuelle de la vallée est liée au strato-volcan du Sancy et à l’érosion causée par le ruissellement des eaux. On distingue la Dent de la Rancune, la Crète du Coq et la cascade de la Biche. Nous suivons donc le balisage bleu qui nous amènera à la cascade à travers ruisseaux et sous-bois. Le chemin est assez escarpé par moment et très mal marqué dans le sous-bois, mais heureusement le balisage tous les 2 arbres ou rochers permet de se retrouver très facilement dans les entrelas de racines et rochers. Tout le monde arrive à la cascade qui tombe de plus de 30 mètres.
Pause et ravitaillement avant de repartir sur le même chemin. Un petit arrêt à la sortie de la forêt nous permet de nous regrouper chacun ayant descendu à sa main ou ses pieds. Le faux plat descendant cette fois permet un retour soutenu aux voitures où nous arrivons vers 12h30.

Bilan du GPS : 6,5 km pour 330 m de dénivelé positif. La trace GPX prévue initialement s’arrêtait au point de vue sur la vallée ! Ce fut une magnifique balade qui nous a donné un autre aperçu de l’Auvergne et qui a surtout permis de nous rapprocher du Massy du Sancy si capricieux avec le temps.

Pique-nique comme chacun a pu un peu à l’abri du vent ou dans les voitures. Et à 13h30 comme prévu nous reprenons la route. Une pause à Issoire pour refaire le plein de carburant et nous nous retrouvons à l’Aire de l’Aveyron pour un café. A cause de contraintes horaires, une voiture part très rapidement et les deux autres se retrouveront à Colomiers vers 19h.

Un magnifique séjour, où tout le monde à pu faire toutes les balades, que nous avons dû adapter en fonction de la météo mais nous avions prévu de la réserve, où le timing a été parfaitement respecté.

 

En conclusion les mots de François Cassingena-Trévedy, auteur du « Cantique de l’infinistère »

« Le vent, la pluie et le froid sont vaincus par l’enchantement,
au contact d’une nature sublime et d’un monde paysan profondément aimé. »