Ardèche - Dimanche 20 octobre 2024
De Pradons à la Voie romaine
14,7 km – 416 m de dénivelé – Temps splendide
Départ 10 heures, direction vers la plate-forme d’observation face à la placette d’équarrissage (dépôt de carcasse de brebis) pour nourrir les rapaces. Nous avons vu des vautours et un milan.
Marche vers Pradons sur la route. Arrivé au centre équestre où nous avons été gentiment renseignés par une jeune fille pour trouver la route des crêtes (bonne petite montée !).
Arrivé sur la crête, recherche d’un endroit pour pique-niquer.
Nous nous sommes retrouvés devant un immense grillage dont nous avons appris plus tard qu’il s’agissait d’un enclos pour entraîner des chiens pour la chasse aux sangliers.
Nous avons croisé de nombreuses espèces de champignons : cèpes des pins, amanites tue-mouche, coulemelles, pieds de mouton, girolles, des russules…
Après le repas – comprenant : la salade de pâtes, le fromage, la pomme, le cake au citron – la team « VV » Valérie et Vincent nous ont quittés pour entreprendre une prolongation du parcours avec 600 mètres de dénivelé supplémentaire.
L’autre team « A A-M C L M V V Y » (bref les autres), après un court moment de repos, ont pris le chemin du retour.
Nous avons vu une œuvre de Land Art, un champ de genêts taillé en forme de cœur et entouré de ronds concentriques, et amorcé notre retour sur un long plat descendant avec une arrivée dans un paysage marqué de nombreux chemins inondés.
Lors de la descente, le sentier grimpait et descendait le long de murets de pierres avec sur notre gauche, des falaises de granit. Plus loin, des vaches surveillaient leurs veaux et nous ont barrés le chemin obligeant le groupe à prendre la tangente à droite. Nous sommes finalement arrivés à flanc de colline, au gîte.
Gorge de la Drobie
Notre petit groupe s’est séparé après le déjeuner pour découvrir la gorge de la Drobie.
Nous avons rejoint un chemin PR qui passe près d’une ancienne grange en pierre et descend ensuite vers le fond de la vallée. Souvent raide et sinueux, il est en très bon état, dégagé d’obstacles et parfaitement balisé. Il nous fait traverser plusieurs hameaux dont les vieilles maisons sont souvent en ruines. Il descend le long de la rivière, rejoint d’anciennes châtaigneraies, et nous fait atteindre le Nougaret. Dans ce village, 2 personnes sont en train de rassembler des châtaignes fraichement récoltées. Nous continuons le chemin le long de la Drobie et nous la franchissons sur un pont au niveau d’un camping, qui est établi à proximité d’une chute d’eau le long de cette rivière encaissée. Le site est frais, ombragé, paisible et isolé.
Nous atteignons le début de la remontée au Chambon. Ce petit hameau est mieux entretenu, un ancien lavoir a été rénové, plusieurs maisons sont occupées. L’un des occupants a même mis un panneau qui invite les randonneurs à goûter quelques tomates. La montée se poursuit, le chemin est toujours bien balisé et pavé. Quelques ruisseaux le coupent, mais se franchissent sans difficulté.
Après une maison en ruine, nous dépassons un autre bâtiment isolé et imposant, la Borie de Bousquet. Le chemin devient de plus en plus humide, et nous atteignons la Fouette où nous rejoignons l’itinéraire de l’autre groupe.
