ardeche-lundi-21-octobre-2024

Ardèche - Lundi 21 octobre 2024

3 circuits ont été proposés de différents niveaux.

Bois de Païolive

Groupe Marcheurs

À 9h45, nous sommes 4 à prendre la direction du Bois de Païolive. Sous un ciel bleu, au détour d’un virage, la mer de nuages recouvrant la vallée s’offre à nous.

Descente dans une forêt de pins, ensuite de feuillus pour finir par des vignes aux couleurs automnales. Nous traversons le Chassezac, la petite ville « Les Vans » et nous arrivons à destination aux alentours de 10h10.

Nous démarrons notre randonnée. Le Bois de Païolive est une des plus étranges curiosités de l’Ardèche – Forêt ancienne constituée de chênes verts à l’exceptionnelle valeur patrimoniale de naturalité et de biodiversité, ce bois est un vrai labyrinthe naturel parsemé de gros blocs.

Montée en douceur par un sentier caillouteux, bordé de murettes et de végétation méditerranéenne.

Nous passons près de l’Hermitage Saint Eugène perché sur une falaise qui domine la rivière. Il est fermé au public.

Le sol se transforme en dallage. Des roches aux formes spectaculaires attirent notre attention. Plus loin un belvédère nous permet d’admirer les falaises et la plaine que sillonne la rivière « Le Chassezac ».

Il est 12h45, pause déjeuner le long de la corniche avec vue imprenable sur les gorges et le lit de la rivière.

Nous nous éloignons de la rivière et allons découvrir une autre partie de la forêt.

Nous longeons un passage délicat et poursuivons entre des blocs sur un sol glissant marqué par des montées et des descentes ponctuées de marches et de petites escalades.

Il est 14h30, nous arrivons à la voiture après 6,6 km et 120 m de dénivelé. Après s’être délestés du superflu de nos sacs, nous repartons pour une boucle de 2 km. Cette partie est plus humide, les arbres sont recouverts de mousse.

Nous passons devant le « Rocher de la Vierge » et les « Tours jumelles ». Grottes, voûtes, failles forment ce parcours qui demande toute notre attention. Les blocs sont plus imposants avec arches et tunnels.

Notre randonnée se termine, il est 16h et nous avons fait au total : 8,6 km et 140 m de dénivelé.

Halte d’une demi-heure aux Vans, avant de rentrer au gîte à 17h40. 

Malgré les pluies cévenoles qui ont accentué la difficulté du parcours, nous avons apprécié de nous perdre dans cette nature à la beauté étrange.

De Thines à Peyre

Groupe Rando 1

Nous sommes 3 à partir pour une balade du village de Thine à Peyre avec un dénivelé de 400 m sur 10 km environ.

Pour accéder au village de Thine, nous empruntons le Sentier des poètes, agrémenté de poèmes « haikus » (japonais) et de grandes photos/toiles des villageois datant des années 50.

Le chemin est couvert de bogues de châtaignes et de quelques champignons. Nous traversons 8 ruisseaux sans difficulté particulière. Plus nous grimpons, plus la végétation change, les châtaigniers sont remplacés par des chênes verts. Sur les deux derniers kilomètres, le dénivelé est plus important et nous demande plus d’effort. Nous poursuivons la montée jusqu’à un plateau pour déjeuner au soleil à 13h30.

Après une pause déjeuner d’une heure, nous entamons la descente par un chemin sinueux et caillouteux qui demande de l’attention. Quelques colchiques d’un jaune éclatant éclairent le bas-côté.

Nous sommes de retour au village pour admirer le monument dédié à la Résistance qui nous rappelle le tableau Guernica.

L’église romane du XIIe siècle étant accessible, nous pénétrons à l’intérieur et sommes surprise par le mariage de pierres de diverses natures ; les parties ouvragées sont en grès très fin qui n’est pas de la région et le reste en pierres schisteuses du pays.

Nous finissons notre balade en reprenant le Sentier des poètes, le temps est toujours beau.

De Thines à Ranc Fournassier

Groupe Rando 2

Trois candidats pour cette randonnée au départ du parking de Térondel, proche du village de Malarcé sur la Thines.
Départ en forêt vers l’ouest puis le nord le long de la rivière Thines. Une petite hésitation avant le pont sur le sentier dont le départ est décalé sur la carte, ou du moins l’affichage du GPS. Un promeneur nous indique le bon départ. Nous croisons un petit ruisseau joliment canalisé par des pierres plates. Quelques instants plus tard, le sentier est de moins en moins bien marqué. Un point GPS confirme que nous ne suivons plus la trace, en fait le ruisseau était le sentier !

Un pont roman nous fait franchir la Thines avant d’obliquer vers le sud. Le sentier qui doit nous conduire au sommet reste introuvable jusqu’à ce qu’un passant nous indique le départ. Des filets sont posés sous les châtaigniers, et nous apercevons quelques ramasseurs en plein travail.

Après le passage près d’une ferme, la montée devient soutenue. Les trois premiers ruisseaux sont franchis aisément, le quatrième nous oblige à trouver un passage moins large en amont du sentier. Nous bifurquons vers le Ranc Fournassier envahi de genêts, seuls quelques gros blocs dépassent. Le point de vue est magnifique.

Après le casse-croûte, nous rebroussons chemin et parvenons sur une piste près de l’ancienne ferme de l’Espinas.

Dans la descente, nous décidons de modifier notre itinéraire et de faire un petit détour vers le Moulin de Maurin. Quelle déception cette ruine placée dans un virage, même avec beaucoup d’imagination rien ne ressemble à un moulin. Le comble, c’est que la suite se fait en grande partie par la route.

En allant explorer un peu plus loin, nous découvrons une vue superbe sur la Thines, ainsi qu’une sorte de pont qui devrait nous permettre de la franchir. La décision est prise de tenter notre chance et nous descendons dans la vallée. Jusqu’au dernier moment, il n’était pas évident que le pont allait nous permettre de traverser.

Après, il a fallu grimper sur quelques blocs pour trouver un sentier, et le re-perdre aussitôt. Nous savions qu’il fallait traverser deux fois le ruisseau de Colombeyre. La première n’a pas posé de problème, mais la deuxième s’est révélée impossible sans prendre de risques. Nous avons donc opté pour une « grimpette » à travers les buissons et dans un pierrier pour rejoindre un autre sentier plus haut et ainsi traverser le ruisseau.

Un sentier facile nous a permis de rejoindre le ruisseau de Vermale, où nous avons ajouté quelques pierres pour pouvoir traverser à pied sec. Au loin nous apercevons Thines perchée sur sa crête. Nous y ferons un petit détour avant de descendre vers le parking de départ. Le sentier est illustré par d’anciennes photos qui donnent un aperçu de la vie d’antan dans la région.

Ce fut une magnifique randonnée avec quelques imprévus et quelques difficultés. 13 km parcourus pour 750 m de dénivelé et surtout : une douzaine de ruisseaux franchis en gardant les pieds secs !