Au Pic de Nore

Au Pic de Nore

Nous sommes partis à 9 personnes et 2 voitures pour cette randonnée au Pic de Nore à 7h00 le matin, enfin avec le changement d’heure ça faisait une heure de plus à dormir. Nous avons garé les voitures au lac artificiel de Pradelles, vers 9h00 puis nous avons entamé notre périple. Au village de Pradelles, nous nous sommes arrêtés devant l’église Saint Jean-Baptiste dans laquelle se trouvait la statue d’une sainte, des vitraux très colorés et modernes, ainsi qu’un assemblage servant à sonner les cloches ; cette église était dotée d’un clocher octogonal particulier.

Puis randonnée sur le GR36 au milieu de la forêt sur un tapis de feuilles aux couleurs de l’automne et le long d’un petit ruisseau en direction du premier point de vue au Roque d’Astié, malheureusement dans le brouillard. Le paysage était différent, rocailleux avec des fougères et même les derniers colchiques de l’été.

Nous avons continué vers notre destination prévue le Pic de Nore et notre animateur avait commandé le beau temps pour notre arrivée vers 11h00. La brume s’est dissipée pile au moment où nous accédions au sommet à 1211 m, et c’était juste féérique de voir se découvrir et apparaître l’antenne rouge et blanche du Pic de Nore. Il y avait un peu de vent, mais c’était largement supportable.

Nous avons poursuivi notre chemin et nous avons quitté le GR36 pour sillonner sur un petit sentier improbable dans les bruyères. 

Nous avons fait escale pour déjeuner à 12h00 à l’abri d’un menhir. 

Le soleil était de la partie.

 Après cette pause attendue et un changement de chaussures d’un participant (les baskets de secours, c’est toujours mieux que les chaussures de rando crocodile), nous reprenons notre marche vers un second point de vue le Roque de Nouret devant un paysage à 360 degrés sur les montagnes environnantes et les éoliennes, avec le Pic de Nore en arrière-plan.

Nous attaquons ensuite la descente et nous avons trouvé sur notre parcours la cabane en pierre d’Hélène mais sans Hélène. Cette cabane possédait même une petite ouverture servant de fenêtre.

Nous espérions trouver les glacières de Pradelles-Carbarès, en vain. À notre décharge, nous ne savions pas à quoi cela ressemblait.

Nous avons donc modifié notre trajet et sommes repassés par le village de Pradelles en direction des glacières suivantes indiquées sur notre carte. Ces glacières étaient de grands trous et servaient à fabriquer de la glace à partir de neige tassée. Sur le chemin balisé, variante du GR, se trouvaient des pancartes indiquant que nous étions sur le chemin des glacières. Nous ne pouvions donc pas louper la prochaine. Celle que nous avons pu admirer le long du ruisseau l’Arnette était une glacière dite à deux pans (architecturalement, cela ressemble à une arche).

Après ces « visites touristiques » et notre randonnée bucolique, nous voici revenus au lac de Pradelles et aux voitures.

Nous faisons une dernière halte pour le traditionnel « arrêt café » à Mazamet à 16h puis retour à Toulouse à 18h.

♦ R1 ♦