De Sainte-Foy au Lac de Parayre

De Sainte-Foy au Lac de Parayre

EN PAYS DE SAVES

Rendez-vous « matinal ?? » derrière la mairie, il est 9h lorsque notre équipe de 11 vaillants randonneurs prend la route pour Sainte-Foy-de-Peyrolières.

Le soleil nous abandonne en cours de route, et c’est sous un ciel brumeux que nous descendons de nos véhicules dans un « petit » air que l’on peut qualifier de revigorant. Veste, bonnet, gants nous permettent d’affronter un petit vent.

Nous nous engageons « vite fait bien fait » dans un chemin creux qui nous mène à une passerelle que certains regardent d’un œil soupçonneux. Faite de rondins moussus, elle n’inspire pas une confiance démesurée. Certains s’y engagent, d’autres passent sur le « mini gué » en contrebas. Nous remontons au travers de vastes champs fraichement labourés vers une crête qui se révèle la première d’une petite série de montées-descentes. Rien de bien cassant, mais tout de même… la parlotte a eu un effet calmant dans le sens montée.

Le groupe étant composé d’un vaste panel d’âges plus ou moins avancés (7ans ½ pour le plus jeune – près de 80 pour le moins jeune), la ligne de nos marcheurs s’étire. Les regroupements se font naturellement aux intersections.

Traverser la route de Rieumes s’est avéré un peu compliqué, la circulation étant assez importante et rapide… La plus grande prudence s’imposa.

Quelques minutes plus tard, nous longeons le Lac de Parayre. Arrivés à mi-parcours, une clôture nous empêche d’aller plus loin. Il est 11h30… Un peu tôt pour manger ?? « Ouais !! Mais le coin est sympa. Un vaste lac aux eaux calmes dans une ambiance, certes grisonnante, est attirant. On voudrait se poser. Certains franchissent la grande haie de chênes qui nous « obligerait » à remonter plein nord. Et là comme par miracle, une « plage » à l’abri du vent et des regards nous accueille. Nous décidons de poser nos sacs. Nous apprécions cet instant en pleine nature.

Au bout de ¾ d’heure, nous reprenons la route sur un large chemin qui « pointe » vers Sainte-Foy.

Là, Philippe décide de confier notre sort à Maeli et Wayan en leur remettant carte et boussole. Un piège les attendait. Les deux boussoles avaient chacune « son » nord. Après explication, le petit futé (Philippe) leur explique la cause de cette anomalie : ne jamais ranger ou positionner une boussole près d’un aimant, aussi petit soit-il.

Ce cours de carto achevé, le groupe reprend la direction du nord, le vrai cette fois-ci pour regagner Sainte-Foy-de-Peyrolières. 

Nous ne pouvons apercevoir les installations RUGGIERI (fabricant de pétards et autres feux d’artifice qui égayent nos fêtes), la végétation ayant pris de l’ampleur depuis le dernier passage de notre animateur.

Il est 13h30 lorsque nous soulageons notre dos du fardeau que nous traînions depuis le matin. Tout ça pour aller s’abriter dans l’unique estaminet du village, rempli comme un œuf par l’équipe locale de rugby et ses volubiles supporters. Après boissons « rafraîchissantes ou réchauffantes » (au choix de chacun), nous regagnons Colomiers et nos « home, sweet home » vers 15h.

♦ Marcheur ♦