Le Chalet de Carach et le Belvédère du Diable
Le Chalet de Carach et le Belvédère du Diable
Tout d’abord et rapidement, la randonnée du dimanche 27 mai en quelques chiffres :
— rando classée 1,
— 10 participants dont 3 hommes,
— 3 coanimateurs dont 2 stagiaires,
— 2 voitures au départ de Colomiers à 7 heures du matin,
— 270 km de route AR,
— 500 m de dénivelé,
— 14 à 16 km de marche (les estimations sont variables selon la préfecture ou les participants !)
— 6h30 de marche dont la pause du midi,
— altitude maxi : 618 mètres.
Le départ de la randonnée a été donné à 9 heures pétantes à Quillan dans l’Aude. Il y fait déjà plus de 20 degrés et le ciel est voilé avec de belles éclaircies en perspectives.
Les 10 randonneurs empruntent d’abord le GR des sentiers cathares puis le PR dit « du Chalet de Carach ». Le paysage d’abord composé de prairies où paissent quelques chevaux, se transforme progressivement en maquis puis en sous-bois d’essences méditerranéennes et pyrénéennes. Le fameux chalet de Carach est atteint en une heure trente ; c’est un chalet en rondins, assez baroque* il ne manque pas de charme avec sa source rafraîchissante. Après une petite pause, nous poursuivons l’itinéraire par une piste forestière qui s’élève doucement à flanc de montagne, bordée d’une multitude de fleurs comme les cistes roses ou blanches.
La chaleur devient de plus en plus lourde et enfin la piste se poursuit par un sentier plus plat. Très vite le balisage devient énigmatique. Pour atteindre notre objectif (le belvédère du diable, brrr !) nous choisissons une descente rapide et semée d’embûches, bien que balisée. Bien nous en a pris, c’était le bon itinéraire, car à midi nous atteignons le promontoire dominant les gorges de Pierre Lys et la haute vallée de l’Aude.
La vue est vertigineuse sur » les murailles du diable » situées de l’autre côté des gorges juste en face de nous. Un petit groupe de grimpeurs minuscules comme des fourmis escalade cette paroi pendant que des vautours survolent les à-pics. Le picnic est donc avalé en profitant de ce spectacle aérien… Certains, certaines observent le chaos de pierres au-dessus de nos têtes et devinent des koalas, des bonhommes de neige, des ours… après vérification minutieuse du contenu des gourdes nous ne trouverons pourtant aucune substance illicite !
La redescente du promontoire nous mène jusqu’au belvédère au lieudit « trou du curé » par un itinéraire balisé ne correspondant ni au topo-guide ni à la carte IGN ! Bon exercice pour les apprentis animateurs…