Le Refuge Saint Martin

Le refuge Saint Martin

Départ « à la fraîche » ce dimanche matin, 5 dames accompagnées par un seul homme. Les autres… où sont-ils ? Arrivés à BARBAZAN, village déserté en ce début d’hiver, nous mettons un « temps certain » à dénicher le parking… et à nous préparer. Sous une météo légèrement plombée, mais rafraîchissante (–2°), nous entamons notre première grimpette qui nous fait rapidement atteindre une température « idéale de fonctionnement ».

La vue sur SAINT BERTRAND DE COMMINGES et SAINT JUST VALCABRERE est superbement dégagée grâce à l’absence de feuilles sur les arbres. Nous atteignons rapidement le PRE DU GES où nous trouvons 3 chevaux de trait qui nous ignorent superbement…

Nous pénétrons ensuite la superbe hêtraie de SAUVETERRE aux arbres immenses et droits. Quelque peu malmenée par endroits par les bûcherons, elle nous dit « que nous avons raté sa plus belle robe d’or de l’automne » de peu. Il faudra revenir. Boueux à souhait, le chemin nous rapproche du REFUGE SAINT MARTIN, point culminant de notre sortie (954 m).

Au détour d’un chemin, il nous attend sous un léger manteau blanc, blotti contre un bosquet de sapin. Il est presque l’heure du repas, tant pis… Nous poussons la porte décorée pour se mettre à l’abri dans la « vaste » salle (nous sommes dans un refuge, ne l’oublions pas, la taille des choses prend une autre mesure). Ce n’est pas le grand luxe, mais tout y est : bancs, tables, lits… cheminée avec tout pour se « faire une petite flambée »… qui n’a jamais voulu prendre…Trop humide, le papier journal se refuse à toute collaboration et mangeons notre pique-nique serrés autour le la grande table. Et causons… devinez de quoi : de recettes…

Nous reprenons « la route » car c’en est bien une ; piste bien encaillassée, fraîchement refaite, nous partons à la rencontre d’une armée de chasseurs. A chaque fois, nous discutons un peu. Notre périple nous ramène au COL DE PALOUMERES vu à l’aller. A partir de là, nous quittons définitivement la superbe hêtraie de SAUVETERRE pour redescendre vers BARBAZAN dans une forêt de châtaigniers chétifs. Le chemin en moins bon état est boueux et glissant à souhait. Pour rester debout, la vigilance est de mise. Nous regagnons notre point de départ vers 16h.

Voilà une balade à faire en toute saison. Pourquoi ? La hêtraie de SAUVETERRE vaut le détour. Et pour l’avoir faite en d’autres temps et d’autres saisons, on peut dire qu’à chaque fois, elle se pare de couleur pour « se faire apprécier, déguster ». Elle permet de se “ressourcer” comme nous l’avons tous fait hier en enserrant de temps à autre ces grands arbres majestueux.

On y retournera, c’est promis…

Le POT DE L’AMITIE a été pris à MONTREJEAU dans un bar aux gérants très chaleureux qui nous ont laissés « nous gaver » de gâteaux à profusion… Avant les Fêtes, était-ce bien raisonnable ? On s’en moque. Bilan : va falloir « se bouger » pour brûler les calories « récupérées » hier soir devant notre chocolat chaud. 

Merci Mesdames d’avoir accepté un homme au milieu de votre petit groupe. Merci à PASCALE qui a su guider, assumer pour la première fois une rando qui malgré une facilité toute relative demandait une certaine vigilance : présence de chasseurs, chemins pas toujours aisés, un balisage qui nous a parfois fait douter… On est tous là pour en témoigner.