La météo nous étant favorable ce dimanche, nous sommes 11 au RV de 7h derrière la mairie. Le but du jour veut mêler rando, patrimoine et histoire. L’Ariège — et particulièrement le COUSERANS — est chargée d’histoire. Aujourd’hui, nous nous rendons dans la vallée d’ORLE, une de celles qui firent la richesse des hommes… enfin de certains. La montagne recelant des richesses innombrables, nous n’avons que l’embarras du choix. Aujourd’hui, ce sera le monde des mines.
En COUSERANS, il n’y a pas une courbe de niveau qui ne puisse prétendre à être un chemin de mine. Le MAIL DE BULARD, appelé le MACHU PICHU ariégeois ou la « mangeuse d’hommes », est particulièrement spectaculaire. Les mines de fer de la MONTAGNE DE GOULIER recèlent le minerai le plus pur du sud de la France. Chaque entreprise avait développé sa technique pour atteindre ces richesses. Le plomb argentifère et le zinc extraits en Espagne avaient le privilège de voyager en train. Eh oui, entre 1300 m et 1400 m d’altitude, un petit train à voie étroite (0,60 m) transportait à ORLE les précieux minerais. Notre Rando nous a fait découvrir certains aspects de ce labeur où la force des hommes le partageait avec celle des bêtes (les mulets tractaient les wagonnets).
Au départ du parking de la PUCELLE (890 m), la montée sur un chemin bien tracé face à la crête frontalière est un enchantement. Les appareils photo ne chôment pas. D’un cheminement aisé, le sentier nous fait traverser des bois de hêtres où des torrents vident la montagne de sa neige encore bien présente au-dessus de 1500 m.
A la croisée du GR® transfrontalier (parcours suivi par les mules depuis l’Espagne), nous repartons plein nord et de niveau pour découvrir un amoncèlement de ferraille constitué de vieux wagonnets et autres accessoires.
Paragraphe
Midi, nous sortons de la forêt pour retrouver le panorama du MAIL DE BULARD avec sa face nord encore couverte de son manteau blanc. La sieste au soleil nous engourdit et la température ambiante nous pousse à conserver une position peu en phase avec celle d’un randonneur classique. Mais toute bonne chose doit avoir une fin.
Nous repartons pour buter au bout d’une demi-heure sur un torrent de neige verglacée encombrant une combe sur une très grande longueur et hauteur. Après des tentatives infructueuses de nos animateurs pour trouver un passage sécurisé car feuilles et ponts de neige ne font pas bon ménage, la sage décision de rebrousser chemin est prise.
Mais à tout « malheur », il y a une compensation. Nous découvrons des gentianes d’un bleu éclatant (le matin, elles faisaient les timides… et ne nous les avions pas vues).
Nous retrouvons la descente par le GR® 10 qui zigzague à tout va et nous permet de regagner rapidement les voitures… Nous rejoignons ensuite CASTILLON où nous prenons le pot habituel : chocolat chaud ou froid, coca, demi… mais aussi pour certains un “vin chaud”… Merci à Yolande pour son “Brouni” (in french in the text) fait maison !!!
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