Cabane d’Estibat – Omelette pascale 2019

Cabane d'Estibat – Omelette pascale 2019

Au programme du lundi de Pâques : promenade Sauratoise. Secteur de Tarascon s/Ariège — Saurat — Prat Communal (935 m) – Maisc (1277 m) Cabane d’Estibat (1326 m) Sommet des Griets (1621 m) boucle retour les crêtes Pic d’Estibat (1663 m).

Après avoir pris plusieurs fois les prévisions météo (variables…) nous maintenons cette sortie et renouvelons notre omelette pascale en montagne. 7h30, derrière la mairie…. Tout le monde est là… ou presque… des dédits de dernière minute réduisent l’équipe à 9 (6 dames et 3 messieurs)…

Journée particulière car nos sacs sont un peu plus chargés… Le but est de gagner notre omelette de Pâques à la force de nos mollets. Il semble que l’intendance (commune) a commis quelques oublis… mais cela n’est pas grave… On randonne, donc on s’adapte…. la suite nous en confirmera l’adage…

Nous arrivons à Prat Communal (09 au-dessus de Tarascon en direction du Col de Port) vers 9h. Alain nous avait prédit quelques difficultés pour nous garer… Et ses prédictions se sont confirmées. En effet le « grand » parking de 7 places au bord de la route principale est plein…

Après des divagations vers des lieux « perdus », nous rencontrons un vieil homme aimable et serviable qui nous autorise à poser enfin nos véhicules sur sa petite parcelle (la seule de la zone). Il nous indique même le moyen de regagner le chemin que nous devions emprunter… Nous le retrouverons à notre retour… mais c’est une autre histoire !!!

Il est 9h30 quand nous démarrons notre randonnée. Un petit quart d’heure de bartassage au travers d’un bois de hêtres nous amène sur un large chemin qui monte vers le but de notre journée. Nous découvrons que ce lieu est plus habité que l’on pourrait le croire. Nous découvrons de nombreuses granges « restaurées » avec goût. Certaines offrent même de superbes vues vers la vallée de Saurat.

Première halte de circonstance à la maison forestière (fermée) pour nous abreuver et grignoter un encas. Puis nous reprenons la montée en constituant deux groupes : un pour les deux sommets du Griet et d’Estibat, le second se contentera de la cabane d’Estibat.

Le premier groupe

Nous continuons par une belle futaie aux essences variées (sapins, hêtres, frênes) qui entament un printemps aux couleurs de verts très variés. Un petit ruisseau sympathique que nous longeons et des fleurs (violettes, crocus) ponctuent le marron des couches de feuilles qui recouvrent le chemin.

Nous sortons très vite de cette belle forêt pour découvrir un large paysage au milieu duquel se « perd » un peu la cabane au milieu de prairies marécageuses et couvertes de fougères rousses couchées par les neiges de cet hiver. La vallée de Saurat dominée par la crête de ce que l’on appelle communément LE PRAT D’ALBIS avec ses ROC DE BATAIL et SARRAT DE AL PELADE.

A la cabane (ouverte « aux 4 vents » et aux brebis… mais on s’adapte), nous retrouvons nos trois grimpeurs penauds car il commence à pleuvoir sérieusement… Heureusement, cela ne dure pas et dès la dernière goutte, ils « s’arrachent » à la douce prairie pour s’attaquer aux sommets qui nous dominent.

Nous continuons donc notre randonnée hors sentier, mais évident. Nous traversons un petit névé, un petit détour dans la forêt, et nous voici sur la crête qui nous amène au SOMMET DES GRIETS, bordé de névés sur son flanc nord. Un timide soleil nous accompagne, mais les proches sommets sont dégagés (PIC DE LA JOURNALADE, CAP DE LA DOSSE, au loin la silhouette du MT VALIER).

Nous décidons, derrière de gros rochers, de nous abriter d’un petit vent pour prendre notre repas, il est 12h30. Trois randonneurs du club de Seysses sont là également. Puis, au bout d’une bonne demi-heure, nous continuons en crête, et une dernière petite remontée pour atteindre notre point culminant LE PIC D’ESTIBAT, il est 13h.

Le panorama est plus intéressant, du massif de TABE AU MONT VALIER en passant par LE PIC DES TROIS SEIGNEURS bien enneigé encore. Nous empruntons maintenant le sentier de descente, toujours en crête, pour rejoindre nos amis(es) à la cabane, pour « casser les œufs » (certains en chocolat).

Pendant ce temps le second groupe s’installe dans la CABANE (quelle prétention !!!) : 4 murs aux fenêtres en forme de trous carrés béants laissant passer un air rafraichissant.

Heureusement le vent vient du nord et nous laisse profiter de l’abri de la « grande » salle. Nous attendrons nos 3 amis montagnards en nous promenant aux alentours ou papotant assis devant ces 4 murs qui nous servent de paravent. Nous avalons notre repas pour être prêts « pour l’omelette » lorsque nos montagnards seront de retour. Le soleil commence enfin à réchauffer l’atmosphère et la « zone de bronzage ».

Nous procédons aux préparatifs et faisons le point. Nous sommes 9. Nous avons 25 œufs à notre disposition, 2 flasques de rhum pour agrémenter cette omelette tant attendue. Nous n’avons pas de sucre hormis les 5 morceaux « savamment » préservés par Muriel… Tant pis, moins de sucre, plus de rhum !!! Le second trouve son origine dans l’existence du premier…

Les retrouvailles ont lieu à 14h15, et nos 25 œufs finissent tous, à tour de rôle, au fond de la poêle (20 cm de diamètre !) apportée par Alain… Les images racontent mieux… à elles de « causer » !!!

Quelques œufs en chocolat finissent notre petite heure de pause ensemble. Puis nous empruntons l’itinéraire retour. Voulant éviter le bartassage du départ nous cherchons un autre chemin au niveau des granges restaurées que nous ne trouvons pas mais qui nous permet de voir en détail les aménagements faits pour que ces granges deviennent de vraies villas estivales.

Nous continuons donc la fin de notre chemin et Alain nous trouve une trouée pour finir de descendre aux voitures vers 16h. Celles-ci étaient bien gardées par notre Papy qui avec son épouse faisait paître ses 5 chèvres qui tenaient plus de l’animal de compagnie que du candidat à fournir des « coustalous ». Les bavardages à leur sujet ont pris un « certain temps », puis « dé-piquage » de leur matou (Domi leur a montré comment utiliser la « pince à tiques » qu’elle leur a offert).

Ces rencontres, même si elles pourraient nous « faire perdre » du temps ou paraître futiles, sont essentielles aux rapports que nous “urbains” avons à entretenir ou/et solliciter auprès de personnes modestes qui n’ont pas notre chance…

Nous reprenons la route direction le col de Port où l’auberge de la Sapinière nous attend, avec sa très sympathique aubergiste qui nous autorise même à amener notre goûter alors qu’elle-même en propose. C’est donc chocolat chaud, thé, bière ou coca qui accompagnent le gâteau au chocolat de Muriel et les divers œufs aux chocolats de Marianne et Pascale. Retour sur Colomiers autour de 19h30 sans encombre et sans embouteillages (vive les vacances !)

En résumé une randonnée pour « tous les goûts » : omelette au rhum… promenade Sauratoise… aussi bien que pour les petites difficultés de la boucle en crêtes.