Raquettes au Plateau de Beille

Raquettes au plateau de Beille

Ce sont 7 raquetteurs qui se sont retrouvés au départ de Colomiers (la 8ème étant malade). Pour une fois, rare, nous étions présents avec le second groupe emmené par Alain pour faire également des raquettes mais pas dans le même secteur. Nous sommes partis à 7h00, quelques ralentissements pour traverser Tarascon, et à 8h40 nous étions au village des Cabanes. Un arrêt pour s’approvisionner en pain, fromage et croustade s’impose à l’épicerie traditionnelle du village.

À 9h10, nous arrivons au plateau de Beille, la route était dégagée, juste un peu de blanc sur le bitume avant d’arriver à la station. Le temps de récupérer les forfaits et de régler les raquettes, nous commençons notre randonnée à 10h00. Au programme du jour « l’ours » et ses 10,6 km.

Nous suivons une piste bien tracée et bien balisée à travers la forêt. Les arbres sont magnifiques, tous recouverts de blanc. Nous longeons le territoire d’Angaka, le domaine des chiens de traineaux qui manifestent leur plaisir de pouvoir courir dans la poudreuse. Une petite descente dans le vallon nous amène du côté est de la station jusqu’à un petit pont qui enjambe une cascade toute recouverte de neige. Une première réparation-réglage de raquette et nous mettons les cales de montée car finie la descente, il va falloir atteindre le 1er plateau.

La montée est régulière et sans aucune difficulté technique hormis le souffle qui manque un peu en raison de l’altitude (1 800 m). Nous arrivons à la cabane de Piparlan où une table de pique-nique nous attend pour une pause ravitaillement. Sur ce premier plateau, nous côtoyons les pistes des skieurs de fond qui sont juste à côté de nous. Le temps en doux et le ciel un peu voilé mais la crème solaire est quand même nécessaire en prévention.

Nous repartons pour une seconde grimpette afin de rejoindre le plateau suivant, toujours sur une piste bien marquée. Le rythme est régulier et le groupe homogène. 

La vue se dégage en arrivant en vue du barrage de Laparan, nous sommes à 1 980 m d’altitude. Une autre pause s’impose : boisson, ravitaillement, réajustement des vêtements et réglages des sangles des raquettes.

Nous continuons notre piste, qui sur ce plateau est une autoroute large, jusqu’au carrefour de Beille d’en haut, croisement des différentes pistes de ski et de raquettes. Nous continuons sur la piste de l’Ours. Arrivé au carrefour de Fagan, notre animatrice décide de couper la dernière boucle pour raccourcir un peu le circuit. Nous continuons sur le versant sud de la station sur une piste plus nature puisque seuls les raquetteurs précédents ont fait la trace. Quelques petites descentes permettent de travailler la technique, puis une dernière montée un peu raide nous permet d’atteindre la cabane de Beille d’en bas pour notre pause repas. Il est 13h. Nous retrouvons la table et les bancs en pierre où nous avions mangé le mois dernier, mais cette fois avec un beau manteau blanc. La pause fait du bien et permet de recharger les batteries.

45 minutes plus tard, nous rechaussons les raquettes pour une autre partie du chemin vallonné jusqu’à un petit bois. Nous voyons 2 personnes en raquettes sur les pistes de ski et leur indiquons le passage pour venir rejoindre la piste raquette qu’ils n’ont pas trouvée au carrefour précédent. Et nous attaquons la dernière grimpette de la journée, qui pèse un peu plus lourd avec les kilomètres déjà effectués. Enfin nous rejoignons la cabane de Beille d’en haut et pouvons replier les cales. Devant nous, une autoroute de descente ! Le rythme est plus léger. Nous rencontrons un peu plus de monde au carrefour des 4 chemins et continuons notre descente vers la station.

À 15h, nous sommes aux voitures en train de ranger notre matériel, puis direction le restaurant de la station où nous trouvons une table en terrasse pour déguster qui un vin chaud ou thé accompagnés de délicieux gâteaux. Merci à Christine, Josiane et Béatrice pour les gâteaux faits maison.

À 15h45, nous prenons la route de la descente, il y a un peu de monde sur la route mais ça roule bien. Les difficultés commencent dès l’accès à la nationale où nous sommes complètement arrêtés pour nous engager sur la route et il est 16h10, déjà tard pour la circulation ! La traversée de Sinsat se fait au ralenti, puis la circulation reprend avant que le GPS nous fasse tourner sur la vieille route avant Ussat les Bains. Nous rejoignons Tarascon en voyant les voitures arrêtées sur la nationale, et continuons jusqu’à Mercus pour récupérer l’autoroute. Retour de neige un dimanche, les embouteillages continuent pour le tunnel de Foix et ensuite sur la rocade de Toulouse. Nous arrivons peu après 18h10 à Colomiers, 2h30 pour rentrer, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis.

En résumé, une très belle journée, avec des températures douces et un ciel voilé, une belle neige un peu collante par moment, et peu de monde sur les pistes raquettes en ce premier dimanche de vacances scolaires.

♦ Raquettes ♦