Le Club Montagne de Colomiers a pour but de promouvoir et d’encadrer des randonnées pour des personnes aimant la découverte et la convivialité.
Savoie – Mardi 12 septembre 2023
La Savoie - Mardi 12 septembre 2023
Col de la Bâthie – Le Bec de l’Aigle & la Base de loisirs de Marcot
Col de la Bâthie
Randonnée jusqu’au col de la Bâthie au départ de notre hébergement. 690 m de dénivelé positif.
Nous sommes partis à 7, à 8h20, sous un soleil voilé mais avec une température confortable. Muriel nous avait annoncé « légèrement soutenu » (cf Alain) … exact… le parking est plat ! Nous montons vers la station de ski du Planay et sous le télésiège démarre notre chemin, fléché « montée sèche » … un peu raide.
Après 30 min de montée, jolie vue sur Arêches. Nous côtoyons un troupeau de vaches dans son pré mais il faut slalomer entre les bouses qui jalonnent le chemin. Au détour d’un virage, un bêlement attire notre attention juste avant de voir arriver au grand galop tout un troupeau de jolies chèvres brunes, clochettes tintinnabulantes. Quelques photos et 2 poignées de foin plus tard, nous voilà repartis.
À 1 600 m d’altitude, un joli chalet d’alpage nous permet une pause ravitaillement, avec une vue splendide sur le Mont Blanc avec quelques nuages accrochés aux sommets. Muriel nous abandonne et prend le chemin de retour par la piste, plus long mais sans risque de glissade.
Le groupe continue la montée jusqu’au col à 1 889 m où nous arrivons à 10h50. Petit vent frais au sommet, et quelques grignotages de myrtilles, mais pas de coin pour déjeuner.
Luc nous propose de pousser jusqu’au refuge des Arolles à 1 905 m. Nous y prenons notre repas. Un tronc creusé sert d’abreuvoir et de l’eau fraîche coule en belle quantité. Surprise, un canard bien jeune nage dans ce bac. Nous tentons de l’attraper pour le repas, mais impossible ! Le refuge dispose d’une grande terrasse avec vue sur le Mont Blanc et peut accueillir 8 personnes pour la nuit.
Après concertation nous décidons de descendre par la piste, Luc est prudent, et nous retrouvons la sente du départ pour finir le retour à la station du Planay.
14h30, nous voilà de retour à notre hébergement, fourbus mais contents.
Le Bec de l’Aigle et la Base de Loisirs de Marcot à Beaufort
Au départ, de la place principale, un groupe de 7 marcheuses. Nous franchissons un petit pont de bois, couvert et bien fleuri, qui surplombe le Doron, jolie petite rivière de montagne tumultueuse, qui traverse Beaufort. Nous traversons la rue, prenons la direction d’Albertville, que nous suivons jusqu’à la gendarmerie. À notre gauche, un petit chemin grimpe en sous-bois, quelques cailloux humides de rosée nous permettent d’arriver directement au Bec de l’Aigle, nous offrant un beau panorama sur tout le village.
Nous nous arrêtons devant un petit oratoire et entamons une descente vers « Bas de Domelin » et sa petite chapelle restaurée en 2008/2009.
Quelques colchiques pointent leurs fleurs roses, un arbre avec de curieux « fruits » attise notre curiosité. Après la consultation d’une application spécifique, nous identifions une variété de hêtre.
Nous reprenons notre marche sur un sentier balisé, parallèle à la départementale, en direction de la Base de Loisirs de Marcot. Nous traversons plusieurs hameaux avec des chalets particulièrement bien entretenus. Nous reconnaissons différentes plantes sur le bord du chemin et dans les jardins, notamment les œillets des Alpes et le génépi. Nous voyons quelques parapentistes juste au-dessus de nos têtes se rapprochant. Leur base d’atterrissage est située juste derrière un chalet et nous restons quelques instants à les observer. En tournant à gauche, nous traversons une zone artisanale, traversons le Doron, puis arrivons sur la Base de Loisirs de Marcot.
Nous nous engageons alors entre le ruisseau et le lac pour en faire le tour. Quelques pêcheurs sont présents de l’autre côté et nous apercevons, tout près de nous, beaucoup de petits poissons remontant à la surface de l’eau. Sur notre droite, un parcours de mini-golf puis un circuit d’accrobranches. Un couple est déjà installé à une table de pique-nique. Nous en profitons aussi pour prendre notre repas un peu plus loin, à l’ombre et au calme. Deux cémécistes, partis en visite à Albertville, nous rejoignent..
Après une petite heure reposante, nous voici reparties en direction de Beaufort, par une petite route peu fréquentée, quelques passages en sous-bois, nous apercevons trois jolies coulemelles.
Nous terminons notre boucle en traversant le torrent de l’Argentine et en arrivant au parking, nous retrouvons nos 2 collègues en compagnie de notre présidente. Il est temps de se rafraîchir à notre fameux « Bus Givré ». Malheureusement pour nous, la propriétaire des lieux nous informe qu’elle vient tout juste de commencer sa « pause » et nous propose de revenir d’ici une petite heure. Tant pis ! Déçus, nous cherchons un autre lieu dans Beaufort pour nous accueillir. Certaines se sont laissé tenter par de délicieuses tartelettes aux myrtilles, et d’autres ont déniché un café pour déguster glaces et boissons.
Nous rentrons de bonne heure à notre hébergement et quelques courageuses vont piquer une tête dans la piscine.
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