Le Var - Mardi 18 juin 2024
Presqu’île de Giens
Marcheurs – Côte Est vers la pointe de la Badine – IBP 34
La balade « Chemin du littoral » prévue jeudi a été proposée mardi.
Nous sommes trois au départ du parking de la Badine vers 9h15. Nos pieds s’enfoncent dans le sable et nous apprécions d’avoir choisi les chaussures montantes pour arriver sur une plage et un bord de mer que l’on suivra presque toute la journée.
Il fait beau, il y a déjà des vacanciers pour profiter de la plage, de la baignade ou comme nous pour se balader.
Les premiers mètres de dénivelé se font sur des escaliers taillés dans la roche, assez escarpés et pouvant être difficile à monter pour de jeunes enfants mais, pas pour nous ! On apprécie les mains courantes posées aux endroits les plus difficiles.
Nous traversons des plages, des criques, des couloirs végétalisés avec en permanence une vue imprenable sur la mer dont les couleurs varient du turquoise au bleu. On reconnaît quelques îles, dont Porquerolles.
Plage de la Baume – Pointe de la Badine – Écueil de Gabian – Pointe du Beuvet – La Tour fondue * – La Capitainerie – Plage du Pradeau * – Port Augier * – Pointe Madame – Pointe de la Vignette – La Polynésie et enfin Giens.
Lexique * :
Tour fondue (en provençal Tour fondura) signifie une tour en ruine.
Graviers du Pradeau qui signifie petit pré provençal.
Port Augier signifie lieu où les algues abondent
Pour trouver le nom d’une plante, il est possible d’utiliser les applications PlantNet ou écobalade mais l’une de nous connaît une autre méthode : à partir du moteur de recherche connu de tous, il suffit de cliquer sur l’appareil photo pour prendre une photo de la fleur et de suite apparaît son nom français et latin. C’est rapide et presque magique.
Le fort du Pradeau ou Tour fondue est un monument historique que l’on peut visiter les après-midis. C’est aussi un lieu d’exploration sous-marine et nous profitons des jolis panneaux tout en couleurs pour nous instruire et connaître le nom des poissons, animaux, insectes, fleurs, arbres, etc., de la région.
Arrivés à Giens, nous allons au Café du Duc face à l’Église pour commander des boissons rafraîchissantes. De là, nous décidons de prendre un raccourci pour rejoindre la voiture vers 16h15 avec plein de souvenirs inoubliables qui ont ravivé plusieurs de nos sens : vue, ouïe, odorat, paysages idylliques nous faisant voyager vers des pays lointains. Chants d’oiseaux marins et petits oiseaux terrestres, odeurs délicieusement parfumées, voire envoutantes. Bref, une adorable randonnée.
Groupe R1– Côte Ouest
Nous avons choisi de faire ce mardi la presqu’île de Giens en compagnie de Louison l’animateur du centre de vacances. Le tour complet de la presqu’île un instant envisagé se révèle trop long et avec trop de routes. Nous choisissons donc la partie ouest de la presqu’île plus sauvage.
Après quelques minutes de route, nous trouvons le petit parking, très pentu, point de départ de notre circuit. Nous commençons par un très beau parc avec de grandes allées jusqu’au bord de la mer.
Puis le chemin commence ses circonvolutions avec des vues splendides sur la mer à chaque virage. Le terrain est très technique puisque nous retrouvons les mêmes roches feuilletées à la verticale que la veille sur l’île de Port-Cros.
Les montées et les descentes se succèdent. Nous traversons une jolie petite crique qui se gagne vu le chemin pour y parvenir. Nous croisons quelques autres randonneurs.
Au détour d’un chemin nous apercevons un panneau qui indique sur la droite le parking par sentier facile et du côté où l’on vient le parking par sentier sportif ! Nous avons choisi la bonne option bien que nous n’ayons pas vu le choix au départ !!!
Les criques et rochers se dévoilent au fur et à mesure de notre progression ainsi que les fonds marins aux multiples dégradés de bleu et vert. Pour avoir encore une meilleure vue, nous grimpons jusqu’à une caverne naturelle.
Surprise sur un sentier sécurisé par un muret, nous trouvons une mini-pelleteuse sur le sentier ! Elle a dû être déposée par hélicoptère ! Chacun passe comme il peut ! Les uns sur le muret les autres entre le muret et la pelle…. Faut rentrer le ventre !!!
Un peu plus loin nous rencontrons une patrouille de gardes du parc qui vérifie que nos bâtons sont équipés de bouchons. Petit échange sur le fait qu’aucune signalétique n’est visible portant cette indication sur les panneaux à l’entrée du site, ni sur Port-Cros. Le responsable de la patrouille a marqué nos esprits, il semblait tout droit sorti de la série « Alerte à Malibu » !!!
Le sentier revient sur la partie habitée de la presqu’île et nous suivons toujours le balisage jaune. Nous voyons les vestiges de murs qui clôturaient les propriétés jusqu’à la mer et que la loi littorale a fait modifier pour que les sentiers soient accessibles tout au long de la mer.
Après plus d’un kilomètre le long des maisons, nous nous trouvons coincés sur notre cheminement. Le chemin devant finir de nous amener jusqu’au port a disparu dans l’eau. Après quelques recherches, le dernier balisage jaune est bien sur le mur, il n’y a aucune autre possibilité de regagner la route, toutes les propriétés sont clôturées, en désespoir de cause, nous sommes contraints de rebrousser chemin sur plus d’un kilomètre pour retrouver la route qui nous ramène au parking.
En rentrant en voiture, nous faisons le point avec Louison sur les conditions du chemin que nous avons fait et qu’il sera amené à proposer aux vacanciers. Nous avons parcouru un peu plus de 9 km et 300 m de dénivelé positif en près de 4h.
Revenus au centre de vacances, nous nous installons pour pique-niquer à l’ombre sur notre terrasse. Puis étant en manque de kilomètres, nous voilà tous repartis le long de la plage. La marche est beaucoup plus aisée.