Week-end au Val d’Azun
Week-end au val d'Azun
Malgré l’heure matinale, les 20 participants au week-end étaient tous présents pour le départ à 6h30 ainsi qu’Alain qui venait pour la journée. Les voitures bien chargées, vive les coffres de toit, et le beau temps nous ont permis de faire un très bon voyage (mis à part quelques kilomètres de brouillard).
C’est sous un soleil radieux que nous arrivons à 9h à la station de ski de Couraduque (1367 m). La neige est visible, mais pas très abondante. Un parking avec de nombreuses voitures, un bus et beaucoup d’arrivants nous inquiète un peu, mais ils partent d’un autre côté et nous ne verrons pas grand monde sur nos circuits.
Raquettes ou pas raquettes… les deux points de vue se défendent… mais ce sont les pisteurs de la station qui auront le dernier mot : raquettes obligatoires ! Nous allons longer les pistes de ski de fond et la médiocre qualité de la neige oblige les raquettes aux pieds pour moins abîmer les pistes. C’est donc vers 10h que nous partons après avoir enfin tous réglé et chaussé nos raquettes.
Les 2 groupes partent ensemble jusqu’au col de la Serre (1 458 m) où les plus sportifs nous quittent. C’est donc à 11 que nous poursuivons notre découverte de la station en direction du col de Bazès (1 509 m), où nous rejoignons le premier groupe qui a fait une variante. Devant les paysages magnifiques, nous décidons de continuer en direction du col de Berbeillet (1 569 m) où une vue panoramique sera notre cadre de pause repas.
Le trajet entre ces deux cols, promenade de santé pour certains, fut un peu plus sportif pour d’autres moins aguerris, surtout le passage d’un névé assez pentu. Après cette pause revigorante, et où nous avons fait le plein de vitamine D et de coups de soleil pour certains, nous sommes redescendus en direction de la piste de ski où nous avons rechaussé les raquettes pour revenir au col de Bazès. Les sportifs nous ont déjà quittés pour faire leur grand circuit.
Notre groupe décide de se partager en 2. Une partie décide de suivre en partie les traces du premier groupe en direction du refuge du Haugarou, pendant que les autres reviennent à la station par la piste empruntée le matin (trajet plus court).
Les talkies-walkies très utiles pour suivre des groupes dispersés (avec chacun leur animateur), ont permis au 2ème groupe de savoir que la piste en direction du refuge se transformait en course d’obstacles… neige…. terre… neige…. terre…. chausse, déchausse, rechausse, etc. Donc décisions est prise de rebrousser chemin et de rentrer à la station pour le chemin du matin.
Le dernier groupe, faisant une variante sur le trajet retour station, fait le tour du cap de Soc et fait donc le même kilométrage que le groupe précédent.
De retour à la station, presque en même temps vers 15h45, après un rangement du matériel, nous investissons la terrasse ensoleillée du bar de la station.
Ayant appris la veille du départ que le refuge du Haugarou serait exceptionnellement fermé pour la journée et que nous n’aurions pas de tarte aux myrtilles (but originel du week-end !) c’est avec une agréable surprise que nous trouvons dans le bar de la station quelques parts de tarte aux myrtilles ou de tarte aux framboises.
Nous ne sommes pas les seuls sur cette terrasse et donc ce n’est qu’un petit nombre d’entre nous qui pourra déguster cette spécialité locale, un vrai délice. Boissons fraiches et papotages au soleil en attendant que le groupe des sportifs nous rejoigne peu avant 17h.
Nous reprenons les voitures en direction de la vallée et d’Arrens Marsous où nous rejoignons notre hébergement Le Gîte de la Salamandre. Nous sommes accueillis par Victor, le nouveau gérant. Un grand calme règne, pas de voitures, le chemin s’arrête à la ferme en face du gîte, et une rivière coule au bout de la prairie avec la vue sur les montagnes.
La pause rafraichissement s’impose pour les sportifs qui n’ont pu se désaltérer à la station, accompagnés par les autres, autour d’une bière locale dont la tireuse a donné quelques soucis à Victor. Mais tout le monde a pu être servi ! Alain, rentrant le soir même sur Colomiers, a repris la route vers 18h.
L’installation dans nos deux dortoirs et les douches (2 douches pour chaque dortoir) se sont très bien passées sans embouteillage ! Vers 19h30, tout le monde s’est retrouvé dans la salle à manger où nous avons donné un coup de main pour l’installation du couvert. Une salade coleslaw maison suivie de poulets fermiers avec pommes de terre confites et un crumble de pommes maison nous ont permis de reprendre des forces.
De discussions en papotages, la soirée a filé et nous n’avons pas eu l’occasion de voir les films prévus par Philippe. Un incendie dans les montagnes toutes proches a coloré la nuit, mais ne nous a pas empêchés de bien dormir.
Le groupe « Rando 2 »
Le samedi, départ de la petite station nordique du VAL D’AZUN, COL DE COURADUQUE (1 367 m), il est 9h30. Après quelques réglages de paires de raquettes, nous partons, en empruntant avec prudence la piste de ski de fond, les deux groupes, sur LE COL DE LA SERRE (1458 m). Là, nous nous partageons en deux niveaux (prévus), le premier groupe « RANDO 2 » direction la CABANE DE BAZES (1440 m), pas très « esthétique », métallique, couleur orange, fermée à clé. Nous quittons la piste (un peu monotone, raquettes aux pieds), pour prendre une pente enneigée qui nous amène au COL DE BAZES (1509 m). Le ciel est bleu, pas un nuage à l’horizon, températures printanières, nous abordons une tenue légère…
Puis nous continuons, toujours sur le GR DU TOUR DU VAL D’AZUN, en longeant les rives du ruisseau du BERGONS (secteur agréable) et en coupant la petite route (non déneigée) du VAL DU BERGONS, nous empruntons la rude remontée qui nous amène au COL DE COURET (1351 m) puis retour à la station (fréquentée) où nous retrouvons nos amis(es). Il est 17h. Pot de l’amitié au gîte de LA SALAMANDRE à ARRENS-MARSOUS (lieu de l’hébergement).
En résumé, nous avons porté un peu nos raquettes sur le sac à dos par manque de neige sur le sommet et HAUGAROU, mais nous avons apprécié ce joli circuit dans le calme absolu…
Le lendemain matin, le petit déjeuner était accessible à partir de 7h, laissant à tout un chacun le loisir de se préparer à son rythme. Un buffet pour le pique-nique de midi était prêt et chacun a pu se servir d’une salade de riz, carottes, thon et œufs. Des chips, bananes, mandarines et compotes complétaient l’ensemble.
Vers 8h45 toutes les voitures étant chargées, nous sommes partis en direction du col du Soulor. Chemin faisant, un brouillard de plus en plus épais rendait la route de plus en plus difficile à suivre. Arrivés sur le parking, impossible de voir le chalet à moins de 20 mètres. D’un regard, la décision de faire demi-tour a été prise ! Impossible de randonner dans ces conditions ! Heureusement Philippe, toujours très prévoyant, avait en sa possession plusieurs balades dans la vallée. Nous sommes donc redescendus nous garer dans le village d’Arrens Marsous où a commencé notre randonnée en grand groupe de 20 guidée par Luc.
Après quelques recherches dans le village pour trouver le début de la randonnée – sur une rue inexistante ! – nous trouvons le balisage après le passage de la rivière sur un pont. Nous nous éloignons du centre du village pour découvrir quelques magnifiques maisons, puis la campagne environnante sur un très beau chemin plat.
Le temps est beaucoup plus agréable qu’en altitude, mais encore très couvert. La balade sur le plat n’a qu’un temps, nous sommes tout de même au Club Montagne de Colomiers ! et nous attaquons donc la grimpette dans les sous-bois. Après un virage très serré et abrupt, nous arrivons rapidement sur un replat qui nous permet, au cours d’une petite pause, de découvrir tout le village et les environs grâce aux arbres sans feuilles. Puis un très beau chemin nous offre une descente tranquille ; nous y découvrons un petit ruisseau et un panneau nous informe de l’existence d’un habitant peu connu : le desman des Pyrénées ou rat à trompette qui vit de nuit dans les torrents ou lacs.
Notre jolie descente nous amène à la hauteur du village suivant et le début du groupe s’arrête à un carrefour de chemin. Après avoir regardé la carte… la ligne électrique s’est déplacée ! Au lieu d’être à gauche du chemin elle est à droite ! Très farceuse, cette ligne électrique ! A moins que ce soit nous qui nous soyons trompés avant la descente…
Au choix, on fait demi-tour et on remonte jusqu’au point le plus haut… ou après concertation des 2 animateurs Luc et Philippe une solution de bifurcation est trouvée nous permettant de rejoindre l’itinéraire initial. Nous continuons donc notre chemin en remontant dans la forêt de hêtres. Le chemin est doux sous les pieds, car nous marchons dans un lit de feuilles mortes.
Notre groupe de 20 joue de l’accordéon ce qui permet à tout le monde de profiter de la beauté de la forêt et des paysages. Petit à petit, de trou de ciel bleu en grand ciel bleu le beau temps et le soleil ont décidé de nous accompagner. Arrivés au bout de la forêt, nous redescendons vers le village d’Aucun et nous croisons de magnifiques maisons ainsi que de nombreux campings avec des mobilhomes.
Il est déjà presque midi et nous décidons de trouver un endroit pour casser la croute. Un très beau champ à proximité de la rivière nous attend, nous ne serons pas serrés ! La pause repas, agrémentée d’un massage plantaire pour certaines, passe très vite, et alors que l’idée de sieste traverse l’esprit de quelques-uns… un petit vent frais nous fait nous retourner… et en l’espace de 5 min, comme un seul homme, tout le groupe a replié, et sacs sur le dos, est prêt à repartir. De gros nuages noirs arrivent vers nous !
Le rythme s’accélère un peu dans la traversée d’Arrens et jusqu’au village d’Arrens Marsous où les premières gouttes arrivent. Un café restaurant ouvert nous tend les bras de sa terrasse couverte. Nous nous y installons, car le restaurant à l’intérieur est plein et que nous sommes un peu nombreux. Café, thé et autres boissons nous permettent de finir cette petite journée très agréable. Après le pot nous finissons les 300 m qui nous séparent des voitures.
C’est vers 14h30 que nous reprenons la route sous la pluie. Dès Argelès-Gazost passé, nous retrouvons de nombreux skieurs qui ont fui les pistes. La route se passe bien, avec la pluie jusqu’au péage de Lestelle, puis enfin sec après. Arrivée à Colomiers à 17h.
Ce fut un magnifique week-end, nous reviendrons à une autre saison.