La Via Garona et autres sentiers en VTT
La Via Garona et autres sentiers en VTT
« Sous le soleil exactement » (sic)
La chaleur ne décourageant pas nos « courageux » vélocipédistes, rendez-vous donné pour un départ à 7h afin d’éviter la canicule promise pour l’après-midi. Objectif de la sortie : être rentrés pour midi (heure de l’apéro). Mais vous allez voir que parfois, le sort s’acharne.
Vite, nous regagnons LA CROIX FALGARDE et les bords de GARONNE. Quelques embûches (barrières, glissières en bords de route) nous obligent à mettre pied à terre et à jouer les gros bras… avec 25 kg à soulever, vous comprenez vite qu’en VTT électrique, ce sont surtout les bras qui travaillent. Nous longeons le fleuve et découvrons (désolé pour les photos floues) des « ouvrages d’art » (tunnels où notre guide a eu un peu de mal à lever la tête et des ponts dits « de Eiffel ») qui permettent aux routes de passer au sec lorsque Miss GARONNE se met en colère.
Nous suivons maintenant le GR861 (dit VIA-GARONA). Nous découvrons des passages assez techniques où l’anticipation est de rigueur. Piégés, nous avons donné de la « poussette ». Nous passons MURET pour remonter sur les falaises glaiseuses, et heureusement sèches qui dominent la GARONNE. Ici aussi, montées, descentes s’enchaînent. Nous ne regrettons pas notre petit moteur.
Prairies et champs déjà fauchés succèdent aux bosquets des berges. Nous atteignons un joli bois avec de super chemins. Et là les ennuis commencent. Nous croisons un cavalier qui nous fait bien comprendre que nous ne sommes pas à notre place : propriété privée que rien n’indiquait. Nous cherchons la sortie. Et là, deuxième souci : l’assistance d’un des vélos se met en rideau. Les 25 kg de la bécane sont bien présents (la cause vous sera exposée plu loin, car cela peut arriver à tout vélo électrique). Mais pour le moment, on cherche la sortie. Les deux seuls participants ne sont pas d’accord sur la direction à prendre. Toutes ces hésitations et tergiversations nous font perdre beaucoup de temps et le soleil darde ses rayons. La gourde d’eau se vide plus vite que prévu. Mais 25 kg de ferraille à tirer à la seule force des mollets, cela consomme. Nous trouvons enfin une issue ; mais est-ce la bonne ? Tant pis pour la suite, il est midi, nous avons déjà parcouru presque 40 kilomètres (38 exactement). Nous décidons de regagner nos « home sweet home ».
Pour votre petit rédacteur, jolie sortie avec petits soucis ; pour son compagnon d’infortune, il râle après « celui qui lui a conseillé » cette balade… Peu adaptée à une rando « plaisir pépère », elle a demandé beaucoup de cerveau (chercher son chemin) ainsi que du mollet (car assez technique par endroit)… Mais on y reviendra en empruntant les sentier balisés et reconnus par le SICOVAL (communauté de communes du coin en charge des PR).
Retour à 13h pour une sieste bien méritée : la température est à 34°. Nous passons à l’ombre.
Solution au problème d’assistance : le contact qui gère (aimant sur le moyeu OU sur un rayon) s’est chargé de poussières mélangées à des particules métalliques et empêche tout lien entre le comptage des tours de roue (vitesse + puissance développée). Il faut (et cela n’est marqué nulle part) nettoyer (frotter sans aucun produit) avec un chiffon pour ôter cette poussière microscopique.