Le Tuc du Coucou

Le Tuc du Coucou

Quatre courageux pour le départ matinal à 6h30 imposé par les chaleurs promises pour la journée. Direction le Couserans. Un arrêt à Castillon pour commander les croustades à la myrtille que certains cėmėcistes nous ont demandé. On reprend rapidement notre chemin pour atteindre la vallée d’Orle qui aboutit au parking de la Pucelle, notre point de départ.

Il fait frais au bord de la rivière, on s’équipe, on se met en route par le GR10. Il vient d’être débroussaillé, le sentier est donc large et facile, il s’élève tranquillement à l’abri de la forêt. On croise une première intersection qui mène au sentier des tunnels, on poursuit par le GR jusqu’à une seconde intersection qui part vers le port d’Orle et le col de l’Arech. Notre sentier s’élève en lacets toujours sous le couvert du bois. On croise des Catalans qui cheminent sur le GR et redescendent vers la vallée. On atteint la cabane du Besset à 1530 m, jolie petite cabane équipée sommairement et qui dispose d’un point d’eau à 400 m. Nous avons quitté l’abri du bois depuis 20 min, il commence à faire chaud et pourtant il est à peine 10h15. On fait une pause pour se remettre des 650 premiers mètres de dénivelé, la vue est magnifique sur la Mail de Bullard.

On reprend notre ascension sous le soleil au milieu des chevaux qui occupent cette estive pour atteindre la cabane du clôt du lac à 1820 m au pied de notre destination le Tuc du coucou. Il est 11h, on décide de monter rapidement mais de revenir déjeuner à la cabane pour profiter de son ombre. 

On rejoint le sommet en suivant des sentes car aucun sentier net n’est visible. Depuis le Tuc on jouit d’un panorama à 360° avec toujours la Mail au premier plan mais aussi le Valier, les Trois Comtes, le pic de Barlonguère, le pic de Serre Haute… et bien d’autres encore.

Cependant le sommet est envahi par les mouches, ce qui nous conduit à un repli rapide vers la cabane. Il est 11h45, on s’installe pour déjeuner, on entame une discussion très intéressante avec un bénévole de la fédération qui vient inspecter le balisage, il est de Saint-Girons et nous parle avec passion du Couserans. L’ombre est vraiment bienvenue, il fait désormais vraiment chaud.

Notre randonnée est un aller-retour, on s’en retourne par le même chemin, on atteint avec soulagement l’orée du bois et on chemine doucement jusqu’au parking. Il est 14h quand on l’atteint, on profite de la rivière pour se rafraîchir et se reposer. On repart vers Castillon pour récupérer nos croustades, l’une d’entre elles est pour nous, on se la partage autour d’un verre. Retour sur Colomiers vers 18h.

♦ R2 ♦