Sentier des coteaux (Tarn)

31 juillet 202221 avril 2023 CMC 31 2022

Sentier des coteaux (Tarn)

Destination : Saint Julien du Puy (81) – 2 voitures, 10 personnes. En raison des fortes chaleurs, nous sommes partis vers 7h. Nous avons roulé pendant environ 1h, nous nous sommes garés au petit parking de l’école du village encore endormi, loin des bruits et de la fournaise de la ville. Du parking de l’école, une vue sur les coteaux du Tarn.

Nous débutons notre randonnée, nous passons devant un puits à manivelle. Puis nous amorçons avec nostalgie la balade à travers une magnifique nature. Force est de constater que le département n’a pas été épargné par la chaleur, à certains endroits, tout est brûlé par le soleil. Par-delà des chemins, des champs de tournesols à perte de vue.

Au creux d’un vallon, une maison entourée par des champs. Au détour d’un chemin, un magnifique pont de pierre envahi par les herbes, au loin, une magnifique église avec son clocher perché au-dessus d’un champ de tournesols, perdu en pleine campagne. De là, on domine une vue imprenable sur les coteaux tarnais.

Au fur et à mesure que nous avançons dans notre balade, nous découvrons des pierres un peu sculptées. Si on y regarde de plus près, on devine des visages ou autres aspects. Pas loin de là, des cavités taillées dans la pierre, comme des grottes. Mais au fait, à quoi servaient-elles ?

Pris par la beauté, nous découvrons un joli panorama qui se dessine entre coteaux et village, parfois avec de magnifiques couleurs. La chaleur s’annonce, mais notre adrénaline est plus forte. Poussés par cette beauté époustouflante de cette région, nous admirons la campagne. Pas un bruit, sauf un avion et un hélico qui sont passés au-dessus de nos têtes.

Au bord d’un chemin, à la lisière d’un bois, des branches avec un aspect architectural. Puis à nouveau, vue sur un petit village, des champs labourés, des champs de tournesols, de maïs qui, par la chaleur, ne sont pas à la taille idéale pour la saison. À l’orée d’un chemin, les arbres souffrent, brûlés par la chaleur, dominent la vallée, cela m’interpelle.

En terminant notre balade, nous sommes passées devant d’anciennes bâtisses, dont une porte d’entrée, témoin du passé. Un chemin nous conduit à un ancien lavoir bien conservé, mais envahi par les herbes à la base : eh oui, la nature reprend ses droits.

À quelques pas de là, l’église du village. Nous amorçons la dernière partie par la route, et bifurquons sur un chemin. Un champ à petites fleurs blanches le longe, nous sommes arrivés. Nous rejoignons les voitures pour aller manger à Mondragon, une place à l’abri du soleil, avec la cerise sur le gâteau, un magnifique pigeonnier.