Nous nous retrouvons à 9h15 derrière la jolie petite église de Seilh : nous sommes 7. Il fait frisquet (pour ne pas dire froid), nous apprécions donc le café offert par Françoise et nous mettons en marche habillés chaudement.
Passés les faubourgs de Seilh, nous nous retrouvons sur les bords de l’Aussonnelle. C’est bluffant : plus de bruit, on se croirait bien loin de la civilisation !
Nous apercevons bientôt un premier oiseau de rivière, un grand cormoran bien visible au sommet d’un arbre dénudé. Pourtant, tout autour de nous, le printemps éclate : tapis de violettes, branches chargées de bourgeons. Il n’y a que le soleil qui continue à bouder !
Nous arrivons à travers bois au pied de la passerelle qui va nous permettre de franchir la Garonne, mais d’abord nous suivons la berge jusqu’au confluent avec l’Aussonnelle. Là, nous constatons les dégâts occasionnés par la dernière inondation : sable charrié jusque loin dans les bois, troncs d’arbre maculés de boue et de débris jusqu’à 1 mètre de hauteur. Il y a même quelques poubelles traînées jusque-là par la force du courant.
Au niveau du confluent, nous avons une vue imprenable sur le château de Rochemontès qui nous domine.
Nous revenons ensuite vers la passerelle pour la franchir et suivre l’autre rive de la Garonne. Un petit circuit nous amène au lac de gravière des Millières. Et là, surprise : l’eau a envahi une partie du chemin. Mais nous ne nous avouons pas vaincus et après un détour dans la jungle (presque) nous retrouvons le lac.
Il est temps de se poser pour manger et les bancs et tables de l’aire de loisir sont les bienvenus. Bonne surprise au cours du repas, le soleil se pointe, d’abord timidement puis plus franchement, ce qui nous incite à la flânerie.
Après franchissement de la passerelle en sens inverse, nous longeons la Garonne en direction de Seilh en nous arrêtant de temps en temps sur les bancs parsemés tout au long du parcours. En particulier, nous prenons le temps d’observer et de photographier un cormoran à tête blanche qui pose pour nous un bon moment.
Retour ensuite aux voitures où nous décidons de ne pas renoncer au « pot de l’amitié » que nous prenons… à Colomiers.
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