Les Cammazes
Les Cammazes
Chose promise, chose due… Yvon nous avait bien décrit la balade de ce dimanche au-dessus de REVEL. Mais n’anticipons pas.
7h30 : 4 vaillants randonneurs prennent la route de REVEL pour rejoindre le village des CAMMAZES où nous attendait Alain qui avait dormi sur place dans son camping-car. La météo rayonnante au départ de Colomiers avait pris sur les contreforts de la MONTAGNE NOIRE une teinte grisâtre peu engageante avec une température qui nous obligent à mettre une petite laine, pour les prévoyants… Bien sûr !!!
Mais faisant fi de ce ciel menaçant, et comme tout céméciste qui se respecte, nos 5 fantassins entament la rando en suivant LA RIGOLE, petit canal datant du XVIIe siècle et qui ondule en suivant les courbes de niveau afin de conserver sur tout son parcours un débit régulier. Nous traversons une forêt aux immenses sapins pour aboutir au barrage qui clôt cette profonde vallée boisée. En travaux pour réfection, cela nous oblige à descendre « sérieusement au fond » de cette vallée étroite pour ensuite, sans reprendre son souffle, remonter le dénivelé perdu quelques minutes auparavant… Là une pause s’impose !!! Une grande gorgée d’eau et un point de vue sur ce barrage de 70 mètres de haut et de 190 m de long. Sa capacité de 18 millions de m³ alimente 200 communes pour environ 180 000 habitants. Il fait partie de ce que l’on appelle les grands barrages.
Le retour par la berge opposée débute par un gué très bien aménagé. Nous sommes aux environs de midi, nous atteignons l’aire (un bien grand mot pour désigner une zone herbeuse à l’abri d’un grand chêne). Surprise, celle-ci est déjà investie par des randonneurs. Nous nous posons sur le parapet du seul pont rencontré sur le pourtour du lac.
La nature nous offre encore quelques belles fleurs. Les genêts ne sont plus là, remplacés par de la bruyère et d’autres fleurs plus tardives dont je tairai le nom (par ignorance bien sûr !!!)
Soudain, un grondement enfle au point de couvrir nos discussions. Une cascade coupe le chemin qui l’enjambe mais nous laisse admirer des eaux tumultueuses qui nous obligent à une halte admirative.