Auvergne – Vendredi 10 mai 2019

Auvergne - Vendredi 10 mai 2019

Le Puy Pariou — Le Puy de Dôme — Le Lac Chambon

La journée du vendredi étant la plus belle annoncée, direction le sommet mythique du Puy de Dôme. Tout le monde présent à 7h30 pour le petit déjeuner avec un départ à 8h30. Le GPS nous fait découvrir les chemins vicinaux sur lesquels nous trouvons une zone de « travaux » avec caméra et une Porche… mystère… mais heureusement ils nous laissent passer et atteindre le Col de Ceyssat au pied du Puy-de-Dôme. Le soleil et une température clémente (7 ou 8 °C) nous accueillent.

Une fois équipés nous délaissons le chemin classique des muletiers sur notre droite pour partir à la découverte d’une autre forêt qui fait le tour du pied du Puy-de-Dôme. Promenade très agréable et beaucoup plus fréquentée que celle de la veille (joggeurs et traileurs).

Après la sortie de la forêt, nous arrivons à la bifurcation où notre groupe se sépare. 3 iront directement à l’assaut du Puy de Dôme et les 10 autres iront d’abord découvrir le Puy Pariou. Autres paysages de prairies qui ressemblent plus aux plateaux de l’Aubrac avec l’herbe rase.

Petite grimpette puis descente avant d’arriver au pied du Pariou où nous découvrons que le chemin est en fait un escalier de bois afin de préserver le site des nombreux randonneurs. L’escalier est assez facile à monter avec des marches de longueurs inégales ce qui oblige à changer régulièrement de pied d’appel et donc fatigue moins.

Nous montons donc les 538 marches pour arriver à 1209 m d’altitude et nous découvrons une vue splendide sur les puys environnants et la plaine clermontoise. Un chemin avec de petites bordures permet de descendre au creux du volcan et limite l’accès aux autres zones herbeuses. Mais n’ayant pas terminé notre randonnée, après une petite collation, nous redescendons les 538 marches pour continuer en direction du puy voisin.
Montée puis descente pour arriver à la croisée des chemins — le tour du Puy-de-Dôme ou la montée au puy par le Chemin des chèvres. C’est cette seconde option qui est notre itinéraire avec sur le balisage 2 km annoncés et 318 m de dénivelé positif. Le groupe s’étire donc très rapidement dans la montée assez soutenue. Des ravines coupent artificiellement et régulièrement le chemin pour éviter l’érosion du chemin lors de grandes pluies. Par endroits des marches sont installées pour aider à la montée. L’Auvergne se gagne à la force des mollets et c’est sur une zone tout en escaliers que nous dominons Clermont-Ferrand et que nous sommes survolés par les parapentistes.

Petit à petit le beau temps jusque-là présent se couvre. A la sortie du chemin des chèvres, nous coupons les rails du train à crémaillère et finissons sur la route d’accès (pour les véhicules de service) au sommet du Puy de Dôme. A peine le pied des premiers posé sur la plateforme, le vent, la pluie et les nuages arrivent ! Vite polaires et blousons sont sortis du sac et enfilés. Dès que tout le groupe se retrouve sur la plateforme se sont les capes de pluies qui sont de sorties le temps de trouver la salle hors sac (qui est plus haut sur le sommet) où nous attendent les 3 compagnes arrivées avant nous.

Le très mauvais temps aidant tout le monde se réfugie dans la salle hors sac et nous avons du mal à y entrer. Certains doivent même rester dehors sous l’auvent pour commencer de manger. Puis après quelques départs tout notre groupe finit par terminer son repas au sec. Le taboulé, jambon blanc, cantal, pain et orange sont très vite avalés.

Nous revenons vers les boutiques de la plateforme où certains découvrent des petites pépites, d’autres sirotent un café ou thé chaud, et la pluie s’étant arrêtée, certains remontent voir les ruines du temple de Mercure datant de l’époque gallo-romaine (IIe siècle) et lieu de pèlerinage à l’époque.

C’est vers 15h et équipés comme des Esquimaux (bonnets, gants, tour de cou, etc.) que nous attaquons la descente par le mythique Chemin des muletiers (350 m de dénivelé). Si la montée est donnée par 45 à 50 min (pour de bons marcheurs) les premiers font la descente en moins de 30 min, en s’effeuillant au fil des virages ! Pour finir en tee-shirt aux voitures avec 15°C. Notre randonnée a fait 14 km 600 de dénivelé positif et 1600 marches.
Tout le monde étant descendu et changé, nous reprenons la route pour voir le lac de Servière que nous a recommandé notre hôte. Sur la route à moins de 2 km du lac, nous retombons sur une zone de travaux bloquant la route ! Et nous retrouvons le même monsieur que le matin. Il nous explique qu’ils tournent une publicité pour les pneus Michelin (d’où la Porche, caméras et drones) et qu’ils changent de secteur pour ne pas trop bloquer les gens… Mais nous ça fait 2 fois dans la même journée ! La route étant bloquée pour une vingtaine de minutes nous décidons de changer de lac.

Et c’est donc vers le fameux Lac Chambon que nous nous dirigeons. En chemin nous nous arrêtons pour photographier le Château de Murol dans un rayon de soleil et nous nous garons à proximité de la plage ouest du lac Chambon. Nous partons faire une petite promenade pour profiter du beau temps sur la partie en planches et qui surplombe les frayères à brochets. C’est la partie la plus dangereuse de la promenade… les chemins de planches n’ont pas de barrières !!! Après notre promenade, nous nous arrêtons au bar avec vue sur le lac où nous trouvons l’addition très salée… la saison touristique a commencé…

Puis retour à notre gîte, sans pluie pour une fois…

Une fois douchés et changés, nous nous retrouvons dans la grande pièce où le repas nous attend. Des filets de poulet sauce au bleu accompagnés de riz puis du fromage et une salade de fruits frais en dessert.