Marcher, prenez de la peine : C’est le fond qui manque le moins. Un opiniâtre entraineur, sentant la compétition prochaine, Fit venir ses marcheurs, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de perdre votre ardeur Que vous ont laissée vos entraineurs. La médaille n’est pas un mirage. Je sais comment ; avec un peu de courage Vous l’obtiendrez : tenez la cadence. Remuez votre corps dès qu’on aura passé les vacances. Marchez, poussez, respirez, ne laissez nulle place Où le pied ne passe et repasse. L’entrainement fini, les athlètes vont sur le champ Deçà, delà, partout ils marchent; si bien qu’au bout de l’an Ils en rapportèrent davantage. Des trophées et des victoires. Mais le coach fut sage De leur montrer avant le départ Que le travail n’est pas pour les pleurnichards.
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