La Cascade d’Ars

La Cascade d'Ars

En quittant Colomiers, l’objectif de notre randonnée dominicale est de grimper jusqu’au Plateau de Garbettou pour atteindre le lac du Garbet. 550 mètres de dénivelé ariégeois nous attendent…

À 7 heures sur le parking de la place du Cantal – une fois n’est pas coutume puisque celui de la Mairie est inaccessible pour cause de Course des boulevards à Colomiers – nous sommes 11 randonneuses et randonneurs. Aujourd’hui, notre groupe est assez hétérogène, preuve de la diversité du public du club : du très jeune aux moins jeunes et aussi de l’intérêt de certains à participer à des randonnées de niveaux plus faciles pour eux, décloisonnant ainsi les différents niveaux proposés.

La météo est favorable car Météo France prévoit une température clémente, sans vent ni pluie, mais sans trop de soleil non plus…

Les 2 voitures (merci encore à Wim de mettre à disposition sa voiture 7 places) arrivent à Aulus-les-Bains peu avant 9 heures pour rassembler les 2 véhicules avant de monter se garer au parking d’Agneserre. Ça, c’était la théorie… sans compter sur l’organisation d’une course cycliste sur la route du col d’Agnès ! En effet, à la sortie du village nous sommes arrêtés car la route est fermée à la circulation à partir de 9h00 et il est 9h04 ! C’est non négociable… il nous faut donc trouver une nouvelle randonnée qui convienne aux capacités et aux envies de chacun, tout cela sans faire trop de kilomètres !

Nous sommes garés à 500 m du départ de la randonnée de la cascade d’Ars, la décision est donc vite prise, nous déplaçons les voitures jusqu’au départ de cet itinéraire. Il s’agit d’un parcours aller-retour de même dénivelé (environ 500 m) presque sans difficulté technique à l’exception des rochers pour accéder au plus près du pied de la cascade.

Le départ du sentier se situe à 750 m d’altitude et la cascade à 1285 m.

Cette cascade bien connue fait partie des lieux « courus » des Pyrénées Ariégeoises, son chemin d’accès est une balade du dimanche très prisée. Au parking, une dizaine de voitures sont déjà stationnées, il est probable que la fermeture de la route du Col d’Agnès reporte de nombreux randonneurs sur ce site, comme nous.

Balsamine des bois

La montée se fait d’abord en douceur par une large piste empierrée au travers de la forêt et qui surplombe la rivière d’Arse. Le débit de ce torrent semble encore assez fort en cette fin d’été.

Arrivés au lieudit Les Icharts, nous rattrapons le balisage blanc/rouge du GR 10.

Après le pont d’Artigous, nous enjambons l’Arse et passons aux choses sérieuses : la piste se transforme en sentier et les lacets nous font vite prendre de l’altitude en sous-bois donc toujours à la fraîche et à proximité du torrent dont le brouhaha se mêle bientôt à celui de la cascade dont nous approchons. Les derniers mètres sont soutenus à travers les rochers pour atteindre une large plateforme au pied des cascades. Nous sommes aux premières loges de ce spectacle grandiose (3 sauts, une première chute de 100 m de haut avec un dénivelé total de 250 m entre le haut de la cascade et les dernières cascadelles). Elle a été décrite par Henri Russel, célèbre Pyrénéiste, comme étant « en tête de toutes ses rivales ».

Il est midi, c’est bien sûr le lieu idéal pour déjeuner. Nous prenons notre temps pour papoter, mais aussi pour déguster des yeux le paysage ainsi que nos paniers-repas. Le panorama est unique : la cascade d’un côté et la vallée du Garbet de l’autre.

Pendant ce temps, Louis, notre jeune isard saute de rocher en rocher pendant tout le pique-nique. Vive la jeunesse !

Nous observons aussi avec étonnement certains randonneurs faisant des selfies sans regarder le moins du monde (ou si peu…) ce spectacle naturel, et repartir aussitôt arrivés.

Nous reprenons le chemin du retour vers 13h, car les embruns de la cascade (à moins que ce ne soit quelques gouttes de pluie ?) commencent à nous refroidir. La descente est très tranquille avec de nombreuses pauses pour rester ensemble et profiter du moment partagé.

Nous avons croisé de nombreux chiens tenus en laisse… heureusement car nous sommes dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises.

Le dernier petit groupe de Cémécistes aura la chance d’observer une belle vipère qui traversait la piste.

Puis de façon classique, nous prenons le pot de l’amitié à l’un des bars d’Aulus-les-Bains, mais de façon moins classique, nous avons le choix, en effet, cette petite station thermale en possède plusieurs !

Là encore, nous profitons de cette belle après-midi en terrasse, dernier jour avant la rentrée des classes et pour certains, la reprise du travail…

 

 

Porteurs de glace – Fresque à Aulus-les-Bains

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