L’Entécade
L'Entécade
Enfin, nous sommes arrivés à organiser un week-end camping bivouac. Certes nous étions que cinq, mais le principal c’est de changer un peu nos habitudes… L’animateur est venu avec son camping-car, les autres sous la tente, camping bivouac près de L’HOSPICE DE FRANCE (secteur de LUCHON), altitude 1385 m.
Nous nous sommes retrouvés à la buvette vers 18h30. Après avoir planté les tentes (l’avantage, l’animateur connaît le gérant de l’HOSPICE, l’Hospice en travaux, non prévus, donc l’hébergement et la restauration sont fermés, seuls le snack, à midi, et la buvette à l’extérieur). Le repas, organisé par Valérie, Vincent, Jean-Roger et Frank se déroule en terrasse sur les tables de l’HOSPICE. Dommage, le paysage est brumeux en altitude donc il fait un peu frais, mais le vin rosé de Frank chauffe l’ambiance… Merci à tous. Nous rejoignons nos duvets autour de 22h. Le lendemain, réveil à 6h30. Après avoir plié les tentes, départ de notre randonnée à 7h45.
Prévu, LE PIC DE L’ENTÉCADE (2272 m – fiche technique du topo, sur les cartes 2266 m), boucle par LE CERRO DE LA PALA (2266 m) et LE PIC DE POUYLANÉ (2219 m), pas de VILAMOS (2048 m – frontière), retour en FRANCE par la cabane de ROUMINGAU (1727 m). Retour sur le sentier du matin.
Le paysage commence à être intéressant sur les montagnes qui nous entourent. Par une clôture (qui serait la frontière sur les cartes) nous passons donc en ESPAGNE, et oui notre sommet est espagnol… Nous passons au-dessus des deux cabanes D’ARRO (occupées, véhicules, quad… ) et la flache de Roumingau, avant de rejoindre un petit lac rond rempli d’herbes (étang de Garzes).
Bien sûr, nous avons fait des petites pauses (vu quelques fleurs, déjà des colchiques) mais aujourd’hui, la forme est là pour ce petit groupe et par les crêtes et un sentier bien marqué, nous voici au sommet, il est 10h30. Quel spectacle s’offre à nous, une vue 360°, en premier plan les massifs de la MALADETTA/MONTS MAUDITS ET DE L’ANETO (3404 m – les glaciers en perdition), point culminant de nos Pyrénées, du lointain PIC DU NÉOUVIELLE et le sommet du Couserans LE PIC DU MAUBERMÉ plus proche sans oublier nos 3000 m du LUCHONNAIS (MAUPAS, LEZAT et tous les autres…). Nous faisons une bonne pause, on ne se lasse pas, surtout avec nos jumelles… la grande croix en haut de l’ANETO.
Puis il est temps de continuer, nous suivons les crêtes (espagnoles), il faut redescendre et remonter au CERRO puis pour revenir sur la frontière au pic de POUYLANÉ. Avant d’y arriver, nous avons vu une brebis blessée, blottie contre un rocher (à première vue la patte arrière fracturée), et là, nous avons assisté à un ballet de vautours qui tournaient au-dessus et on ne vous raconte pas la suite… certainement… Il est midi, nous prenons notre repas devant toujours le même panorama…
Après une heure, toujours en tee-shirt, nous repartons, restons encore sur la crête frontière (nous rencontrons un couple de naturistes…), arrivons au PAS DE VILAMOS, terme de notre boucle sur les crêtes. Maintenant, il faut suivre, en France, le fond de la combe jusqu’au plateau du Campsaure (Pâle), aller jeter un œil à la cabane de Roumingau (sommaire), puis rejoindre le sentier du matin qui nous ramène à L’HOSPICE DE FRANCE (fréquenté), il est 14h30 (oui aujourd’hui nous avons bien marché, évité aussi la chaleur de l’après-midi).
