Villeneuve-Minervois

Villeneuve-Minervois

Un départ tôt (7h) comme on les aime tous !!!! ….. !!! Ah, bon ??? 13 randonneurs sous un ciel gris et « rafraîchissant » partirent en direction d’un « pays à vins » : le MINERVOIS.

Là-bas, le soleil semble nous la jouer « fainéante »… Brume, fraîcheur soutenue… Nous ne traînons pas à nous préparer et à nous engager sur une piste qui grimpe doucement dans la garrigue. Le silence est roi… Pas un chasseur, pas un chien… 

J’ai parlé trop vite. A un moment donné, un déficit important de balisage nous fait bartasser pour rejoindre une piste. Au bout d’un ¼ d’heure nous retrouvons les célèbres traces jaunes non sans avoir réveillé 3 grands chiens d’une maison isolée (le calme de la campagne !!!) Au détour d’un chemin, nous découvrons ce qui semble avoir été un hameau de maisons de « montagne », collées les unes aux autres. La piste prend l’allure d’un sentier de chasseur ondulant au travers d’une végétation de plus en plus dense.

Nous débouchons enfin face au ROC DE L’AIGLE gravi il y a quelques mois. Le soleil daigne enfin lever le voile de brume et nous encourager à poursuivre.

« Mais ,v’là t’y pas que le chef y perd pas le nord… » Il nous emmène doucement et sûrement, tout à ses « rêves de sommets caillouteux », dans la descente vers le village de CABRESPINE… Juste un petit mot d’un « inquiet » de voir que nous descendions pas mal (merci Jean-Roger) « nous le ramène » (le guide, bien sûr !!!) à la réalité et se rend compte de son erreur. Il « nous oblige » à remonter pour emprunter un nouveau sentier où nous nous heurtons à un grand sapin couché en travers du chemin… Dix bonnes minutes sont nécessaires aux treize « aventuriers » pour franchir l’obstacle…

La suite, jusqu’au point culminant de la balade (662 m), n’est qu’une longue piste. Il est bientôt midi… Il faut penser à se refaire une santé… Dans la descente, dans une forêt de grands sapins, nous nous posons dans une clairière ensoleillée pour nous reposer et s’alimenter. Et là, encore merci Jean-Roger, nous dégustons un bon gâteau au chocolat. 

Nous poursuivons notre descente en apercevant de temps à autre, face à nous, les sommets pyrénéens au-delà des CORBIERES. Maintenant, le soleil nous réchauffe. Nous nous lançons à la recherche de dolmens notés sur la carte. Nous ne les trouvons point malgré plusieurs indications… mais peut-être, n’avons-nous été assez téméraires pour s’enfoncer dans la forêt de chênes verts. 

Nous suivons maintenant une petite route pendant deux bons kilomètres. Même si le paysage est enchanteur, cette route gâche un peu. Le final dans un chemin « vigneron » un peu boueux ― nous avons été épargnés jusque-là ! ― nous amène près d’un moulin « décapité ».

Nous regagnons nos voitures et en avons fini des 18,600 km de cette belle balade. Le pot de l’amitié est pris dans l’unique bar du « pays »… avec encore, ici, des gâteaux à foison…