W-E Sainte-Marie-de-Campan – Dimanche – MN & R1

Sainte-Marie-de-Campan - Dimanche17 octobre 2021

Marche nordique & Marcheur – Le Courtaou d’Artigou

Après avoir trouvé le parking caché au fin fond du lac de Payolle, où se trouve notre café restaurant « L’Arcoch » qui nous accueillera pour notre pot avant le retour, les 3 groupes du circuit « Le Courtaou d’Artigou » se préparent. Avec Eric, les R1 feront un circuit allongé. Les marcheurs moins rapides avec Muriel et les marcheurs nordiques avec Guy suivront le PR du Courtaou d’Artigou.

Le démarrage sera tranquille au bord du lac de Payolle, avec les reflets de la montagne sur les eaux. Un large chemin nous entraîne un peu plus loin que prévu, le GPS bippe signalant la sortie de la trajectoire. Quelques pas en arrière et nous cherchons le balisage et/ou le chemin dans une partie qui a été remaniée par les engins de travaux forestiers.

En haut d’une pente assez raide, nous apercevons un chemin qui grimpe dans la forêt et sur le premier arbre à mi-pente on retrouve le balisage jaune ! C’est donc par « un léger dénivelé » si cher à notre animateur Alain, que nous progressons doucement. Les marcheurs nordiques nous suivent, mais pas plus vite que nous ! Au vu de la pente, la technique nordique n’est pas tout à fait adaptée !

Quelques centaines de mètres plus loin, nous apercevons le groupe d’Eric qui a profité d’un replat pour faire une petite pause épluchage. Ils nous laissent la place, et un petit coup d’eau plus tard nous repartons derrière les Nordiques. Petit à petit ils prendront de l’avance.

La pente, toujours soutenue, gravit la montagne et nous arrivons à la bifurcation du PR, sur la droite pour nous, et la montée continuant pour le premier groupe qui fait le circuit allongé. A partir de là, nous cheminons sur une courbe de niveau dans une magnifique forêt avec à ses pieds un torrent qui nous apercevons par moment. Une prairie traversée nous permet d’apercevoir une dernière fois nos amis nordiques avant de les retrouver pour le repas.
Notre chemin vallonné continue dans la forêt jusqu’à ce que nous atteignons presque le col. Sur notre gauche, les cabanes de la Hosse, très bien restaurées, nous invitent à faire une pause et à rencontrer le propriétaire de la magnifique cabane restaurée sur les ruines d’un courtaou (cabanes des bergers en estives à la fin du XVIIIe siècle). Il a commencé la restauration à l’âge de 16 ans et maintenant il est un retraité heureux qui profite de cette montagne magnifique. L’été, il y a plus de 4000 têtes de bétail qui sont à l’estive, dans cette partie de la montagne qui dépend du territoire d’Arreau. Les 2 autres cabanes restaurées (panneaux solaires inclus) sont communales et fermées.

Notre pause pique-nique étant prévue plus loin nous reprenons le chemin. En arrivant sur le col nous perdons la trace du PR. Il y a un parc pour le triage des bêtes mais pas un poteau ni un arbre avec une balise. C’est donc en parallèle de la route mais à travers les prairies que nous descendons. Nous croisons un troupeau de chevaux dont quelques-uns ont des cloches. 

En redescendant sur la route pour finir la centaine de mètres avant le pont, nous retrouvons le balisage jaune qui vient de plus haut dans la pente. Sur la route nous soutenons quelques cyclistes classiques qui en bavent beaucoup plus que leurs homologues électriques ! Après le pont nous reprenons un large chemin sur la droite qui suit le torrent. Nous apercevons quelques pierres marquant les ruines du Courtaou d’Artigou, mais aucun panneau ni aucune restauration n’a été faite sur place contrairement à Esclozes la veille.

Nous choisissons de nous arrêter au bord du torrent pour notre pique-nique en compagnie des 2 autres groupes. Mais au fait où sont-ils passés ? Le groupe d’Eric faisant un circuit plus long c’est logique qu’ils ne soient pas là, mais les marcheurs nordiques ont dû s’en donner à cœur joie sur ces larges chemins, une fois le dénivelé avalé… 

Un peu de réseau téléphonique permet à Muriel de tenter de les contacter mais pas de réponse. Et 5 minutes plus tard, nous apercevons une petite troupe remontant gaiement le chemin ! Dans leur élan, et faute de repère, nos amis nordiques ont continué le chemin à la descente et arrivés à la route se sont dit qu’ils avaient dû louper le point de rendez-vous ! Donc demi-tour ! De toute façon ils voulaient allonger un peut le circuit un peu court pour eux !!! Nous commençons à nous installer, qui sur l’herbe, qui sur un rocher, quand le dernier groupe nous rejoint. Ils ont eu des difficultés comme nous à trouver le PR à partir du col mais carte en main nous nous sommes tous retrouvés.

Nous faisons honneur au pique-nique concocté par notre hôtelier : un délicieux taboulé maison dans nos boites individuelles, boites de pâté gascon et fromage local à partager avec quelques baguettes. Le tout accompagné de pommes, de tourtes des Pyrénées et de chocolat aux noisettes. Largement de quoi reprendre des forces pour le reste de la randonnée. Ce copieux pique-nique dégusté, c’est une pause géante qui est entamée. 19 lézards se prélassent au soleil, profitant pour faire le plein de vitamine D.

1h30 plus tard il faut quand même prendre le chemin du retour et notre joyeuse troupe regroupée continue le « difficile » chemin de la descente ! Il faut freiner un peu ceux qui ont l’habitude de la marche nordique et qui avaleraient d’une traite cette jolie descente. Nous croisons de plus en plus de promeneurs signe que nous approchons du lac de Payolle.

Mais avant d’arriver au bord du lac, la difficulté rencontrée la veille par les marcheurs ne s’est toujours pas résolue : à savoir l’absence du pont ! Qu’à cela ne tienne, quelques cailloux dans le torrent nous permettent un passage à gué, très facilement pour certains un peu plus difficilement pour d’autres. Il faudra qu’on renouvelle cet exercice plus fréquemment pour que chacun gagne en équilibre. Et nous voici donc à finir le tour du lac pour retrouver nos voitures. Certains choisissent de s’arrêter là et d’autres posent les sacs à dos et repartent pour un tour de lac pour un total de 12 km et 415 m D+. Nous retrouvons nos amis sur la terrasse de l’Arcoch, restaurant canadien avec vue sur le lac, certains se laissant tenter par les crêpes délicieuses. Le groupe de la R2 nous rejoindra un peu plus tard.

1h30 plus tard, il faut quand même prendre le chemin du retour et notre joyeuse troupe regroupée continue le « difficile » chemin de la descente ! Il faut freiner un peu ceux qui ont l’habitude de la marche nordique et qui avaleraient d’une traite cette jolie descente. Nous croisons de plus en plus de promeneurs signe que nous approchons du lac de Payolle.