Le Pic de Mountarrouy
Le Pic de Mountarrouy
7 volontaires au départ en principe ce dimanche… mais un désistement, nous ne sommes que 6 finalement. On s’entasse tous dans la voiture de Win, ça rentre tout juste. Direction Ardengost au-dessus de Arreau, on arrive vers 8h50 mais nous ne montons plus au parking du village (uniquement réservé aux riverains). Il fait beau, la température est agréable, pas de neige en vue.
On s’équipe et après une hésitation on trouve le chemin de la Lit (ou Lix) qui part en direction du col de Sonères 600 mètres plus haut. Le sentier est balisé et quelques panneaux illustrent les essences d’arbres que nous croisons. Des granges bien restaurées jalonnent notre sentier.
On quitte le sentier principal pour s’engager à gauche vers le col, rapidement le panorama s’ouvre et les grands sommets apparaissent, l’Arbizon et le pic du Midi en tête, encore bien enneigés, mais les nuages s’amoncellent à l’arrière. Le sentier en lacet s’élève régulièrement jusqu’au col de Sonères où nous prenons une pause bien méritée, il est 10h40.
Les premiers névés apparaissent surtout en direction du pic de Nestès, on rejoint le plat de l’Estaque à 1745 m. Audrey sort son drone avant que les nuages nous aient rejoint, il fait la course avec un milan. A nos pieds, orchidées sauvages, gentianes, pervenches. On aperçoit notre destination le pic de Mountarrouy.
On repart résolument dans sa direction, on franchit quelques névés et attaquons la pente à vue, aucun sentier évident à suivre. Il est midi quand nous parvenons au sommet, un panorama à 360°, du lointain CAGIRE au PIC DU MIDI DE BIGORRE en passant par les PIC DE LUSTOU (de plus de 3000 m d’altitude), ESTOS (2803 m), ARET (2939 m), le cirque de BARROUDE… et les autres.
C’est l’heure du déjeuner, le soleil est bien présent, le vent discret ne gâche rien, le milan a été rejoint par un gypaète, ils nous offrent un joli ballet.
L’itinéraire du topo décrit un aller-retour, on étudie les cartes et on trouve une boucle qui nous ramènerait à Ardengost, nous décidons de la suivre. On repart vers 12h45 en tirant tout droit, pleine pente vers la cabane de Camous, en très bon état, couchage pour 4/5 trop juste pour notre groupe.
On suit un ruisseau en pente douce pour rejoindre un bois où la pente s’accélère rapidement, beaucoup d’arbres sont tombés en travers du sentier. On parvient jusqu’à une route qui nous mène jusqu’au hameau de Chagarde. On suit les panneaux qui nous indiquent notre destination mais nous sommes trop bas, il faut remonter de 250 m pour atteindre la crête du bois de Cuneille par un sentier « soutenu » qui passe par un petit éperon, et enfin suivre le sentier en balcon pour rejoindre le village, on y croise un magnifique ruisseau en cascatelles.
Au final la boucle nous a conduits à faire 1000 m de dénivelé pour 13 km ; notre erreur vient de la carte IGN (ancienne édition de 2000), car un nouveau tracé a été fait (balisé), pour effectuer ce circuit, assez « sportif ». Cette randonnée était bien un niveau R2 (même une R2+ pour le circuit ajouté, malgré un « petit » dénivelé et l’altitude modeste du sommet).
Pot de l’amitié à Arreau (le centre ville reste touristique). Merci à Guillaume et Valérie pour les gâteaux toujours aussi délicieux, merci à Win pour le véhicule. Retour sur Colomiers vers 19h.
♦ HR ♦