Le Sentier de la Baronne

Le Sentier de la Baronne

Dimanche 25 juillet de l’An 2021, 5 preux randonneurs décidés (marcheurs) se lancèrent de bonne heure (!!!) sur le SENTIER DE LA BARONNE.

P’tit Bernard, confiné à ses balades columérines, se lance à l’assaut (!!!) des 250 m de dénivelé que compte ce circuit. Nous traversons des bois aux futaies éclaircies, sans ou avec peu de fourrés. La vue plonge loin à l’intérieur d’une des plus belles forêts d’Occitanie : la forêt de la GRÉSIGNE. Connue pour sa population de cervidés qui, aujourd’hui, est inscrite aux abonnés absents. C’est le calme absolu, pas un bruit, pas un mouvement, en dehors de ces 5 fantassins du kilomètre.

Midi approche… le « sommet » est enfin atteint (413 m)… mais de panorama, que nenni !!! Les arbres forment un canyon de verdure au milieu duquel nous avançons. Quelques fleurs illuminent les bas-côtés.

L’OPPIDUM SAINT CLÉMENT se cache au tréfonds de ces belles futaies de chênes, hêtres, charmes… Tout à coup, un panneau nous invite à quitter ce « boulevard » suivi depuis plusieurs heures. On ne peut pas le manquer. De terre rouge brique (trace d’une ancienne activité volcanique), il invite à la promenade. Le terrain est de plus en plus vallonné et les broussailles limitent notre vision. Nous dépassons sans nous en apercevoir ce qui reste de cette forteresse celtique. Une pente bien raide sur notre gauche indique bien un talus artificiel. Une sente « bartasse » ce qui ressemble à un talus des premiers castrum, ancêtres de nos châteaux forts. Philippe, en s’accrochant aux rares branches, parvient sur un petit plateau où il est vrai, il découvre un vieux puit, des restes de soubassement en pierres savamment taillées en gros pavés. 

La redescente un peu scabreuse lui permet de rejoindre le groupe déjà confortablement installé pour le casse-croûte. Papotage et mâchotage pendant près d’une heure, suivi d’une sieste ombragée.
Plus très loin du point d’arrivée, nous lambinons et découvrons des zones entières où plus un arbre n’est debout… mais à y regarder de plus près nous nous apercevons qu’une grande majorité sont « mangés » de l’intérieur…

Le compteur s’arrête enfin sur 13,680 km…

 

Le retour nous voit faire étape à CASTELNAU-MONTMIRAL. Village restauré avec goût comme tous ceux de la vallée de la VÈRE (Puycelci, Larroque). Nous évitons les estaminets de la place aux « couverts » pour une boutique-buvette à l’entrée du bourg avec une terrasse à la vue large et chatoyante sur les coteaux environnants aux couleurs estivales : jaunes des tournesols, brun des foins près à être ramassés, verts des nombreux bois… et au milieu, de superbes maisons restaurées avec goût et simplicité. Un gâteau au chocolat, concocté par Muriel accompagne des boissons aussi variées que rafraîchissantes.

Nos forces reconstituées, nous regagnons Colomiers après une superbe virée tarnaise. À bientôt.
Les Tarnais’ 5