Les Cabanes du Cirque de Campuls

Les Cabanes du Cirque de Campuls – Vallée de Bethmale

Introduction de l’animateur : il était prévu une randonnée « hivernale » raquettes à neige mais les conditions d’enneigement et le déroulement sur le terrain nous ont obligé de changer l’itinéraire.

Nous étions 7 participants (4 dames et 3 messieurs). Départs, de Colomiers à 7h, du parking de l’étang de Bethmale (1 074 m) à 9h15 (après les boissons chaudes).

Nous empruntons (après avoir lu les recommandations) le GR10, qui se transforme en balisage « traits jaunes » (?), quelques lacets (et arbres couchés, le sentier un peu exposé dans ses traversées recouvertes de feuilles, nous restons attentifs…). Nous contournons une crête et rejoignons la piste (fermée au départ, en saison hivernale). Là, nous restons sur notre balisage (jaune) et poursuivons.

On débouche dans les champs pour rejoindre la grange du Mont Noir, la vue est déjà intéressante (crête du Cap de Bouirex), une pause au soleil (ciel bleu à peine voilé) s’impose. Ensuite, nous rejoignons la piste (du Mont Ner) qui, en légère descente, nous amène à la petite cabane de Campuls (1 405 m), sommaire, le foyer de la cheminée est encore tiède… Il est déjà 11h, nous avons souvent chaussé et déchaussé nos raquettes… La cascade de Campuls agrémente ce petit cirque drapé de blanc.

Puis, après avoir traversé par une petite passerelle le ruisseau d’Auédole, nous prenons (raquettes aux pieds, mais il faudra déchausser à nouveau…) le sentier qui rejoint la cabane de la Lée (1 470 m), en très bon état. C’est à partir de là qu’il faut « faire le point ».

La cabane de la Lée et le col

Vu l’enneigement (et l’heure tardive), nous prenons la décision de nous « viser » le refuge Salvador et pourquoi pas le Pic du Midi de Bordes. L’accès (versant sud) au refuge est soutenu (sentier bien marqué, lacets).

Il est 12h30. Le refuge (cabane en béton, toit en forme d’ogive, 1 560 m) est fermé, après quelques hésitations (une petite heure encore pour le sommet), nous décidons d’arrêter là notre rando et prenons notre repas. La chaleur est au rendez-vous, la vue sur les sommets de ce vallon de la Lée est magnifique (Petit Crabère, en arrière-plan le Pic de Montgarié, le col de Laziès… Nous apercevons un (gros) sanglier qui dévale les pentes de neige (merci Hervé pour la vision).

Après une petite heure nous décidons de redescendre (petite remontée), retrouvons la piste et notre sentier du matin (exposé), belles « trouées plongeantes » sur l’étang, contournons sa partie sud (petit moment bucolique) avant de retrouver nos véhicules, il est 17h.

Pot de l’amitié à Castillon-en-Couserans. Merci Jocelyne, Nicole, Cécile (chocolat) pour ces gâteaux savoureux… Retour Colomiers 20 h. 

Résumé : par une météo printanière, cette randonnée nous a permis de visiter (cabanes comprises) un lieu très sauvage, nous avons vu un bel étang (au départ et à l’arrivée), une cascade (hivernale), un panorama limité mais un itinéraire peu couru (à cette saison), un sanglier peu commun dans ce terrain enneigé…

♦ R2 / HR ♦