Les Rives du Tarn

Les Rives du Tarn

Nous sommes en période de canicule et notre animateur a choisi pour animer sa 1ère randonnée avec le club, une balade en Aveyron intitulée : Sur les rives du Tarn. La balade de 15 km avec 600 mètres de dénivelé cumulé nécessite 5 heures de marche. 

Bertrand qui l’a déjà faite nous rassure jeudi soir en précisant qu’elle se fait en grande partie abritée des arbres avec quelques passages au soleil. Nous sommes donc quatre courageux à fuir la chaleur de Colomiers pour nous remettre en forme ce dimanche.

L’arrivée au magnifique village de Lincou, l’ambiance qui y règne conforte la confiance que nous avons à entreprendre cette journée qui s’est avérée « magnifique ». Sur le parking, nous avons eu deux visites : la première, un petit chat qui s’amusait avec les lacets de nos chaussures et la deuxième par le conservateur du musée de ce village qui semble bien connaître l’histoire et le vécu de ce village en nous mettant en appétit par quelques anecdotes, mais il nous faut partir si l’on veut revenir à temps pour aller voter ce soir.

Plein de choses à voir et revoir dans ce village : l’église, le musée avec sa sortie de cheminée à 7 étages surmontée d’une pierre conique de « prection » tellurique, les rues décorées de fleurs, les panneaux relatant l’histoire et au moins deux croix de pierre.

Au départ, une moyenne montée en escalier avec des marches de hauteurs différentes qui nous emmène à un premier belvédère surplombant le Tarn puis en forêt, le sentier est étroit et suit un petit ruisseau. Nous sommes tellement couverts par la végétation qu’on se croirait sur un autre continent. Nous arrivons à un deuxième belvédère qui surplombe le Tarn d’où on fait une petite pause pour admirer le paysage. On poursuit toujours à l’ombre, cette fois sur une route forestière. Il y a du vent, tellement, qu’il est difficile de tenir une conversation. Tout va bien, on s’adapte en marchant l’un·e derrière l’autre chacun·e dans ses pensées ou comme de bon·nes méditant·es. C’est merveilleux. On sent l’odeur des feuilles de menthe foulées. On entend « Je suis contente d’être venue » et « moi aussi ».

Nous avons vu des croix de pierre, des maisons abandonnées, une ruche d’abeilles. La vue sur les champs de blé ondulés par les vents ressemble à s’y méprendre à des tableaux de maîtres. À chaque pas, chaque regard, un éblouissement.

Un point à faire devant le panneau un quart d’heure avant d’arriver à Connac. Bertrand suggère que l’on prenne le raccourci qui nous permettra d’arriver vers midi pour déjeuner dans la salle des randonneurs. Ce fût les dernières montées de la journée. La salle est spacieuse avec une grande table en bois massif. Une salle d’eau et WC. On se lave les mains et préférons déjeuner dehors à l’ombre.

De Connac à Lavabre, c’est la descente avec quelques pas sur une ou deux routes goudronnées. Les trois derniers kilomètres sont moins ombragés, mais longent le Tarn sur le sentier des pêcheurs.

Arrivé à la voiture, notre hôte du matin nous rejoint pour nous proposer de prendre le pot sur la terrasse du musée où nous avons eu droit à tout un chapitre d’histoires sur Albi, Millau, le roquefort, etc. Nous dégustons avec lui les délicieuses crêpes bretonnes de Bertrand. Miam ! Et remettons pour un autre jour la visite de ce musée insolite et plein d’anecdotes. 

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