Luberon – Lundi 14 septembre 2020

Luberon - Lundi 14 septembre 2020

Gorges de Véroncle et visite de Gordes

Journée inoubliable… Une image vaut mille mots ! Facile… Eh bien non, nous voulons un résumé !!!

Il est 8h15 lorsque nos quatre voitures se dirigent vers les Gorges de Véroncle. Arrêt au parking de Jouclas. Nous décidons de faire une marche aller jusqu’à 11h pour un retour aux voitures à 12h30. Nous partons donc sans nos pique-niques. Après un départ sur un sentier qui conduit sur les hauteurs des gorges, nous rebroussons chemin pour nous enfoncer dans une zone plus fraîche. Sur notre gauche, l’entrée d’une grotte nous intrigue. Quelques aventureux partent en découverte. Pas d’ours mais une grosse chauve-souris et quelques beaux spécimens d’araignées. Sur le parcours, nous aboutissons aux ruines d’un ancien moulin : le moulin Cabrier.

Ruisseau à sec à cette période. Quelques pas plus loin, première difficulté pour ceux sensibles au vertige. En imaginant que ce passage devra être à nouveau franchi au retour, cinq des participants décident de faire demi-tour.

Ce premier groupe descend tout d’abord dans le lit de la rivière pour poursuivre dans les gorges. Arrivés face à une marmite infranchissable, les voilà à nouveau obligés à faire demi-tour. Deux d’entre eux décident de rejoindre l’autre groupe, les trois autres reviennent sur leurs pas pour poursuivre leur marche sur un sentier rive opposée. Ce sentier zigzague entre chênes verts, pins et monte en douceur avec une vue sur un paysage extraordinaire.

Retour pour 12h30 aux voitures pour le pique-nique. Un feu de forêt s’est déclaré face à nous à l’est du village de Gordes. Nous assistons à deux reprises au ballet de quatre canadairs larguant pour circonscrire le feu. 

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Le groupe des « Aventuriers de la Véroncle disparue » s’enfonce, lui, dans le canyon sur un sentier étroit étonnamment verdoyant vu qu’il n’y a pas la moindre goutte d’eau. Même un figuier s’est implanté là ! Les marmites « sans soupe » avec leur revêtement plus blanc qu’une céramique se succèdent.

Un premier obstacle vient barrer notre progression. Nous devons grimper à une échelle fixée à la paroi : 1ère séance photo de notre reporter. Longeant le chemin, nous découvrons les vestiges de conduits de pierre acheminant l’eau aux moulins en aval. De magnifiques arches creusées par l’eau dans la roche calcaire nous ouvrent le passage. Plus loin la vallée s’élargit et nous découvrons une grande quantité de baumes, niches de toutes dimensions et à toutes hauteurs façonnées par le gel.

Nous quittons le fond du canyon et poursuivons notre ascension. Le chemin est parfois escarpé mais la beauté du paysage nous motive. Tout à coup, alors que nous continuions de nous élever, nous apercevons une main courante amorçant une descente. Descente aux enfers pour quelques novices qui commencent à avoir des sueurs froides. Mais nos formidables guides vont nous donner la confiance nécessaire pour ne pas paniquer et surtout leurs conseils avisés nous aident à surmonter les difficultés. 

Ouf ! nous voilà en bas de la faille intronisée « Indiana Jones ». Notre reporter a immortalisé cette fois une belle collection de postérieurs. La descente continue, ce qui nous inquiète car il faudra remonter. Le dernier moulin de la série est celui de Jean de Marre, rebaptisé par un Céméciste « Jean ai Marre ».

Mais nous découvrons bientôt un majestueux cirque aux parois minérales avec des terrasses intercalées. Une « voie lactée » nous indique le chemin vers une sortie cachée. Nous commençons enfin la remontée. Nous allons nous élever en surplombant le cirque jusqu’à une vue magnifique qui nous montre le chemin parcouru.

C’est alors qu’un gros bourdonnement nous intrigue : 1 puis 2, 3, 4 canadairs rouges et jaune commencent leur ronde au-dessus de nos têtes. Aucune odeur de brûlé ni fumée, mais ils ne font certainement pas leurs multiples tours pour la beauté du site ! L’inquiétude monte, sortons vite de cette zone. Nous voyons maintenant les canadairs larguer leur chargement, il y a bien un feu mais la zone de largage est à l’opposé de la direction que nous prenons. 

La descente est maintenant plus sereine. Nous retrouvons le premier chemin sur lequel nous avions fait demi-tour lors d’un faux départ et nous arrivons à 14h au parking pour un pique-nique bien mérité et fort apprécié !

Nous rejoignons ensuite le village touristique de Gordes pour une visite libre selon les intérêts de chacun, découverte des ruelles, circuit de balade, visite des expositions et/ou du château, boutiques, bar… Après-midi bien remplie avant le retour à Céreste.

Visite de Gordes

Le Château de Gordes