Plan des Sédères

Plan des Sédères - Sortie raquettes

Nous n’étions que deux (mais nous avions besoin de prendre l’air… DES MONTAGNES). Prévu : secteur de MELLES par SAINT-BEAT, les GRANGES DE LA GUARDE (1000 m), le TUC DE SENEVIES (1781 m) et PLAN DES SEDERES (1850 m).

Avant de commencer ce petit compte rendu, je me permets de signaler quelques règles de prudence en période hivernale (sans me prendre pour un guide). Après de « grosses » chutes de neige avec des vents violents en altitude il faut redoubler de prudence, même parfois renoncer…

Hier, nous avons traversé des zones en forêt, et oui on pense à tort, que les arbres protègent, nous avons vu que des coulées importantes (dans des pentes abruptes) ont eu lieu sur notre itinéraire les jours précédents ; donc soyons vigilants… (prendre les conseils des professionnels de la montagne et des prévisions météo).

Partis de Colomiers à 7h, nous avons pu prendre la petite route forestière (goudronnée) d’Artigaux(fermée par un arrêté municipal d’après les gendarmes de Saint Beat ? ) Il est 9h20 quand nous commençons notre randonnée. Après 20 min de marche, nous chaussons nos raquettes ; le ciel est voilé mais le soleil est avec nous.
Nous arrivons, après une heure trente de marche (après avoir passé le COL d’ARTIGAUX), belles vues sur le massif du CAGIRE, puis une légère descente sur le COL D’ARTIGASCOU et ses CABANES (1350 m). L’une d’entre elles est ouverte, une halte s’impose, elle est propre et « accueillante », nous « grignotons ». Après une petite demi-heure, nous repartons.

Nous prenons maintenant un chemin forestier, toujours les raquettes aux pieds ; nous croisons la petite CABANE DE GERUS (que nous visiterons au retour), puis par une vaste pente neigeuse nous voici sur la crête. Le vent est au rendez-vous, « méfiance ». Le panorama est déjà là, encore un petit effort et nous voilà au TUC DE SENEVIES, nous continuons la crête, qui donne un caractère de « haute montagne » et nous arrivons au PLAN DES SEDERES.

Nous nous arrêtons là, car ensuite la crête est trop exposée (il faut le piolet et les crampons). Nous faisons demi-tour et allons prendre notre repas à l’abri du vent, il est 13h. Après une petite heure, nous redescendons par une longue bande neigeuse à la cabane de GERUS (on pousse la porte, petite visite). Ces cabanes donnent un petit intérêt dans nos randonnées. Retour au col, nouvel arrêt à la cabane, puis par le même itinéraire retour à la voiture, il est 16h30.

Pas de pot, car à SAINT-BEAT tout est fermé (le dimanche). COLOMIERS 18H30 (apéro chez François). En résumé, une belle randonnée en altitude, du CRABERE au lointain NEOUVIELLE ; le mauvais temps était bloqué versant espagnol ; vu chevreuils, gypaète et traces d’ours.

A défaut de photos, voici, sorti des archives du président, le pin’s collector du CMC et son ours « blanc ».