Cap de Pouy de Hourmigué

Cap de Pouy de Hourmigué

L’animateur : cette randonnée programmée était prévue « raquettes aux pieds », mais l’enneigement déficitaire nous a obligé à laisser les raquettes à neige à la maison…

Nous étions six participants (trois dames, trois messieurs). Départs, 7h de Colomiers, aire de pique-nique du Couret (Croix de Crouzet) 800 m d’altitude, 9h. Nous sommes dans La Barousse (non loin de Mauléon Barousse/Esbareich, l’Ourse de Sost). Après la pause-café « grignotage » et s’informer auprès des chasseurs (battue), nous empruntons une piste (carrossable pour les chasseurs).

Puis après dix minutes, nous décidons (les futurs brevetés) de prendre un chemin (bien vu, pour éviter une portion de piste) que l’on rejoint au bout d’une demi-heure de marche. Ensuite, il nous faut emprunter une amorce de sentier qui remonte un talweg* (il se perd rapidement) près d’un torrent (soutenu, à vue…). Ensuite, nous trouvons un chemin (récupération) qui nous amène au Col de Pragnot de Crabe (1 539 m). D’ici, déjà la vue est intéressante sur les sommets voisins (Le Tourroc, Mont Las…).

Nous poussons notre curiosité jusqu’à la cabane de Hourmigué (1 420 m). Nous perdons 100 m de dénivelé… positif, mais le coup d’œil vaut le détour (sur le massif de la Maladeta/Aneto entre autres) et nous sommes au soleil (versant sud-est à découvert, nous étions dans le bois et montagne de Hourmigué).

Après une brève visite de la cabane (sommaire mais propre) nous remontons au col et dans la lancée au but de notre randonnée Le Cap de Pouy de Hourmigué (1685 m). Une petite brise nous accueille mais vite oubliée par le panorama à 360° qui se présente à nous (du Pic du Gard/Cagire au Pic du Midi de Bigorre en passant par les 3 000 du Luchonnais, drapés de blanc…). Le sommet nous offre aussi une vue plongeante sur Luchon. Il est 12h15, nous prenons notre repas.

Après une heure au sommet (soleil à peine voilé), nous décidons de descendre (circuit) à la cabane de Bordes de Pouy (1 516 m), elle vient d’être restaurée (isolation), accueillante… Puis un chemin horizontal nous amène au Col de Hourques (1510 m – dernière belle vue). Nous revenons dans le bois pour retrouver une piste (suite du matin), prenons le chemin de Duranuc (tapissé de feuilles) qui nous ramène à l’aire de pique-nique encore au soleil « généreux », il est 16 h 30.

Pot de l’amitié à Saint-Gaudens. Merci Valérie, Jocelyne, Nicole pour ces gâteaux aux goûts subtils… retour sur Colomiers à 19 h.

Résumé : une randonnée prévue « hivernale » mais qui a été printanière, malgré une altitude modeste sur les crêtes, les points de vue sont magnifiques. Nous avons rencontré de nombreuses granges ruinées, même pas répertoriées sur les cartes, qui nous rappellent l’intense activité humaine qui régnait jadis sur ces contreforts pyrénéens… Au retour les chiens de chasse s’étaient égarés…

* un talweg : creux de vallon (pentes raides) souvent occupé par un ruisseau.

♦ R2* ♦