De ramier en gués
De ramier en gués
Neuf marcheurs en ce dimanche matin au départ peu matinal en direction de Grėpiac. Nous arrivons vers 9h30, on se gare au tennis club car en principe c’est la fête de la Saint Martin aujourd’hui, mais nous n’en voyons pas trace en passant.
On s’équipe et nous partons en direction du ramier du moulin, on passe devant un premier petit lac qui est malheureusement presque à sec. Nous parvenons rapidement au bord de l’Ariège, il n’y a pas du tout de vent, la rivière est un miroir parfait. Nous sommes au pied d’un petit barrage électrique. Le sentier remonte le long de la rivière, le balisage est discret, voir absent, nous croisons quelques vélos et promeneurs du dimanche. Sous le couvert du bois le sol est humide mais les températures sont déjà très douces.
Nous quittons la rivière et arrivons par une légère montée à Gaillard-Tournié, petit hameau que nous traversons rapidement pour rejoindre et franchir la départementale par un passage piéton bienvenu. Un sentier herbeux part à travers champs et nous éloigne rapidement de la route… On entend un premier coup de fusil… Nous ne sommes pas les seuls à profiter du beau temps. Le sentier s’élève doucement et nous permet d’apercevoir notre premier point de vue sur les Pyrénées, la neige a bien fondu même le Valier n’en a presque plus aucune trace.
Nous traversons une petite route déserte et poursuivons par un chemin empierré, nous passons devant de grandes fermes typiquement toulousaines avec leurs briques et leurs galets, les coups de fusil se rapprochent, nous restons vigilants.
Après une petite hésitation, nous nous dirigeons vers le ruisseau du massacre que nous devons franchir à gué… enfin gué tout relatif, la rivière ne coule plus vraiment. On aperçoit nos chasseurs, ils sont tout proche mais ils s’éloignent rapidement. Notre sentier remonte franchement vers le Briolis, ferme en ruine, qui nous offre un point de vue splendide sur les coteaux toulousains, nous faisons une pause pour en profiter.
On repart pour rejoindre rapidement une route que nous suivons un temps, nous la quittons au Razat pour rejoindre la ferme de Villeraze. Quelques centaines de mètres après la ferme nous nous installons pour déjeuner, il est midi, il fait presque 22°, la crème solaire est de sortie.
Après une petite heure de pause, nous repartons doucement vers Labruyère-Dorsa que nous atteignons rapidement. Nous traversons le hameau très calme en suivant la route que nous quittons par un sentier empierré pour rejoindre le ruisseau du Rival, bordé d’arbres. On remonte ensuite pour notre dernier point de vue sur les Pyrénées vers une ruine que nous laissons pour redescendre vers Grėpiac.
Pas de fête de Saint Martin en vue… on rejoint les voitures et après quelques recherches trouvons un café ouvert au Vernet. Nous profitons en terrasse du soleil et des pâtisseries maisons, retour à Colomiers à 16h30.
♦ Marcheur ♦