La voûte Vauban et le barrage de la Gravette

La Voûte Vauban et le Barrage de la Gravette
au départ de Durfort (Tarn)

Il fait frais sur le parking derrière la mairie, mais la journée s’annonce chaude. Nous sommes 6 à nous retrouver, le septième nous attend sur place à Durfort. Will nous propose de prendre sa voiture qui dispose de 6 places, la septième étant dans le coffre. On aurait pu tirer à la courte paille pour savoir qui ferait le voyage dans le coffre, mais c’est au plus petit de s’y coller (ce qui revient au même, puisque c’est celui qui a les plus courtes pailles).

La route se passe sans encombre et nous retrouvons le camping-car d’Alain (parmi tant d’autres) sur le parking à l’entrée de Durfort. Nous sommes un peu en avance et nous en profitons pour nous préparer tranquillement.

Nous traversons Durfort et nous passons sur le Sor (où nous voyons deux statues d’hippopotame) pour démarrer cette randonnée R2, non sans nous arrêter à la fontaine pour qu’Alain fasse le plein d’eau.

Le démarrage se fait doucement, par un sentier qui longe le Sor, avant d’attaquer une longue montée ombragée pour nous mettre en jambe. 

Nous rejoignons ensuite la route forestière qui est bientôt bordée par la conduite forcée (qui emmène l’eau du lac de Cammazes jusqu’à l’usine d’eau potable de Picotalen). Il fait frais sous les arbres et la route forestière est agréable à suivre.

Nous la quittons pourtant pour emprunter une sente bien abrupte et rocailleuse. La montée est longue et c’est avec le souffle coupé que nous faisons une pause quand la pente se fait moins raide. Nous rejoignons ensuite le PR qui nous emmène jusqu’au village des Cammazes. C’est au son d’une fanfare que nous entrons dans le village et nous décidons d’aller voir cette fanfare qui anime le village.

Puis il est temps de continuer notre route et nous descendons jusqu’à la Rigole, que nous suivons jusqu’à la voûte Vauban. Nous admirons de belles truites dans la Rigole avant pénétrer dans la voûte. Le tunnel ne semble pas très long et nous sommes nombreux à ne pas utiliser notre lampe frontale. C’est au milieu de cette traversée que la lumière nous fait défaut et nous ralentissons l’allure : les berges de chaque côté de la rigole sont plutôt étroites et comme l’endroit est humide, nous faisons vraiment attention où nous mettons les pieds (sans en mener bien large).

Une fois la voûte franchie, nous longeons la rigole jusqu’au barrage. Il y a beaucoup de voiture et de monde de ce côté du barrage, mais une fois l’ouvrage passé, nous pouvons trouver un endroit tranquille et ombragé pour prendre notre déjeuner. Après le repas et une petite sieste d’un quart d’heure, nous reprenons notre randonnée en suivant une route forestière. Nous la quittons assez vite pour entamer une descente et rejoindre le Sor. Le chemin continue de l’autre côté de la rivière… mais il n’y a pas le moindre pont. Comme il fait chaud et que la rivière ne semble pas si profonde, nous retirons nos chaussures et nous envoyons un randonneur en éclaireur pour voir si la traversée est possible. L’eau arrivant au plus sous les genoux, ce n’est pas un problème pour nous de franchir la rivière. Le sentier suit la rivière dans cette vallée encaissée et ombragée, ce qui emmène de la fraicheur. Au niveau des ruines d’un moulin, nous devons traverser à nouveau la rivière, mais cette fois, nous avons droit à un pont, certes un peu rafistolé, mais qui permet de garder nos chaussures aux pieds.

Nous attaquons alors une longue montée pour rejoindre le lieu-dit “Le Montagnet”. Nous sommes alors obligés de quitter la trace, car les chemins pour traverser le lieu-dit sont privés. Nous faisons donc le tour du lieu-dit avant de retrouver le PR qui nous amènera jusqu’à l’Oppidum de Berniquaut en passant par les crêtes. Il commence à faire vraiment chaud et nous apprécions toutes les parties ombragées. Avant l’Oppidum, nous nous arrêtons pour voir les roches à cupules (cavités creusées par l’homme, mais sans en connaître la raison ni la fonction).

Four à charbon de bois.

Puis nous allons sur le site de l’Oppidum d’où nous avons une vue magnifique sur le lac de Saint-Ferréol et le Castrum du Castlar (ruine du château). Il fait toujours aussi chaud pour attaquer la longue descente sur Durfort. Durant toute la descente, nous rêvons d’une boisson bien fraîche en espérant qu’il y ait un café d’ouvert en ce dimanche.

Nous trouvons un café devant lequel un groupe de musicien est en train de s’installer. C’est donc en musique que nous nous désaltérons, avant de retrouver notre voiture. Tout en nous changeant, nous mangeons les gâteaux gentiment préparés par nos randonneuses et randonneurs. Nous sommes 6 à rentrer sur Colomiers, Alain restant sur place pour pouvoir faire un tour de vélo dans la montagne noire le lendemain.

23 km – 725 m de dénivelé – IBP 80

♦ R2 ♦