Le Pic de Turguilla

Le Pic de Turguilla

Tout d’abord, pourquoi NIVEAUX « R2/HR » ? Pour inciter, auprès d’un autre animateur(trice), libre ce jour-là, de proposer deux niveaux dans mes randonnées (généralement étudiées pour…) Enfin nous avons pu réaliser cette sortie, car les conditions (diverses) n’étaient pas toujours réunies pour confirmer ces sorties montagne dans notre programmation… (l’animateur).

Revenons à notre randonnée, des orages étaient annoncés en fin de journée et nous avions quelques petits passages équipés à parcourir dans de bonnes conditions (échelles et main courante, en début et fin de journée, blocs rocheux pour atteindre notre sommet).

Partis de Colomiers à 6h30 (suite aux prévisions), six randonneurs (trois dames et trois messieurs), direction la station de Guzet Neige. Départ de notre randonnée du plateau de Gérac (1815 m), il est aux alentours de 9h. Le ciel est bleu, pas un nuage à l’horizon (pour l’instant), nous empruntons la fin de la piste puis par un sentier (balisage rouge) arrivons aux passages équipés.

Là, sans problème, nous descendons et nous nous dirigeons (creux de vallon) au premier étang de la journée (trois sont prévus, les autres du haut de notre rando). Cet étang de la Piède (1920 m) est modeste, son eau est limpide (du sparganium donne de belles couleurs). En parlant de couleurs, les arbres commencent à mettre leurs tenues automnales. Nous nous trouvons à l’arrêt, cinq jeunes cabris descendent rejoindre leurs parents en contrebas, nos cœurs palpitent en les voyant…

Ensuite, toujours par un sentier bien balisé, nous atteignons le deuxième plan d’eau, l’étang de l’Astoue (1979 m), sa superficie est nettement plus grande et enchante ce petit coin agréable. Maintenant le sentier se relève pour atteindre un plateau où se faufile la petite cabane de Turguilla (2080 m). Elle est propre, bien équipée (six couchages, couvertures, poêle à bois, table, bancs), deux jeunes randonneurs viennent d’y passer la nuit. Une pause s’impose.

Au bout d’un « bon » quart d’heure, nous reprenons notre itinéraire balisé, arrivons à notre troisième étang, étang de la Crouzette (2159 m), il est modeste, mais « sympathique » dans son milieu minéral. Là, nous quittons notre sentier balisé (qui mène au col du Turon d’Ars) et notre terrain, cairné, devient chaotique (blocs rocheux), nous progressons prudemment, car certains sont humides et parfois légèrement verglacés. Ouf ! Nous voici à un col (frontière) sans nom, il est l’heure de prendre notre repas (l’animateur pousse jusqu’au sommet, 2527 m, une petite demi-heure de plus). Le panorama est splendide, tous les lacs à nos pieds (espagnol et français, Réglisse, du sommet en forme de cœur, Romédo, et tous nos lacs matinaux). Bien sûr, depuis le matin, les grands sommets du secteur nous offrent leurs belles faces nord (dans le magnifique cirque de Cagateille et ses cascades), légèrement saupoudrées (Certescans, Montabone, les pics Séron et Laquet nous montrent leurs crêtes granitiques…), le Mont Valier est à sa place…

Les nuages arrivent, il est temps de redescendre, reprenons notre itinéraire du matin, une halte à la cabane (cinq jeunes vont y passer la nuit), retour à Gérac, le tonnerre gronde versant espagnol… 

Nous avons vu également quelques fleurs :  colchiques, rhododendrons encore en fleurs, campanules…

Pot de l’amitié à Seix, merci à Marie-Luce, Valérie, Jocelyne et Didier pour tous ces gâteaux faits maison qui ont bien clôturé cette belle journée… Retour Colomiers autour de 20h.

♦ R2 / HR ♦