Le vallon de Quioulès

Le vallon de Quioulès

Cinq ans plus tard, reprise d’une randonnée à succès dans le vallon du Quioulès. La saison n’est pas la même, et du coup le parcours est beaucoup plus fleuri. Plus humide également, suite aux pluies récentes. La météo est également de la partie, avec juste assez de soleil pour que le plus jeune attrape un beau coup de soleil sur les bras.

S’il existait des traces de peinture de balisage, elles ont complètement disparu, et seuls quelques maigres cairns confirment que nous sommes toujours sur le bon sentier. Une grande partie de l’aller-retour se déroule dans une magnifique hêtraie, mais avec un itinéraire où on ne s’ennuie jamais : montée soutenue, passages de ruisseaux empierrés, dans un vallon tellement étroit qu’il ne manque qu’un toit et quelques bouts de mur pour faire une maison.

On rejoint le ruisseau de Quioulès par une descente d’une centaine de mètres et on traverse vers la rive droite par le pont du pas de la Crabe. La pente devient beaucoup plus faible, mais certains passages nécessitent toute notre attention car les rochers sont quelquefois forts glissants. Après un petit écart par rapport à l’itinéraire prévu, nous retrouvons la piste qui nous conduit au petit barrage, point de départ d’une conduite forcée.

Le point de vue s’ouvre de plus en plus et quelques rayons de soleil éclairent la jasse fleurie. La randonnée devient une promenade qui nous laisse tout loisir d’explorer le paysage. Deux groupes de chevaux, qui se moquent totalement de notre présence, paissent de l’autre côté du ruisseau.

Nous parvenons à la cabane après 3h30 de montée à petite vitesse. La brise s’est installée dans la vallée et nous prenons nos pique-niques côté soleil. Après une bonne heure de pause, nous reprenons le chemin inverse pour retrouver le barrage de Riète à 16h30.

Belle randonnée dans très un bel endroit très peu fréquenté. Un peu difficile dans certains passages de blocs et de terrains marécageux. En l’absence de balisage, le GPS simplifie considérablement le travail de l’animateur (qui garde toujours la carte dans le sac… )

♦ R1 ♦