Larressingle

Larressingle

Départ prévu : 8h – 7 partants – 2 voitures. En cette belle matinée, nous sommes partis à l’heure : nous roulions en direction d’Auch. De beaux paysages défilent devant nous et découvrons de belles couleurs d’été.

Une heure et demie plus tard, nous arrivons au parking, lieu du départ de la rando, que nous avons fait à l’envers. Le parking été fraichement préparé pour la Festoyade du village. Là se trouve des panneaux explicatifs sur le St Jacques de Compostelle, et aussi sur le pont de l’Artigue sous lequel coule une petite rivière. Nous avons rencontré à cette occasion, un couple qui avait le goût de l’aventure. Un des deux venait du Puy-en-Velay et l’autre l’a rejoint au pont de l’Artigue. Tous les deux partaient sur St Jacques.

Dans cet espace, des bancs offraient le plaisir de s’asseoir, pour contempler dans un contexte nostalgique la campagne accompagnée par les habitants du coin, les oiseaux.

Le Gers n’est pas seulement la campagne, les belles bâtisses, il est aussi propice à la culture de la vigne et peut être fabrique-t-il de l’huile de tournesol car beaucoup de champs de tournesol se présentent devant nous. En passant dans un chemin agréable pour marcher, des arbres fruitiers, et un panorama à nous en couper le souffle. Le maïs encore en fleur forme une haie.

Au fil de la balade, les contreforts de la citadelle de Larressingle sont en vue. De magnifiques maisons de pierres envahies par les herbes montrent qu’à l’origine il y avait beaucoup de métayers. Nous entrons dans ce que je pourrais appeler, un sanctuaire : un magnifique sous-bois et un sol… j’avais l’impression de marcher sur de la mousse. Le long de ce chemin, nous suivons un lac avec une superbe vue sur l’horizon. Nous continuons notre chemin à travers bois, passons devant une ancienne demeure d’un côté, et de l’autre, la vue sur le champ voisin où reposent à l’air libre, des rouleaux de foin. Eh oui, il nous arrive parfois de tomber sur des arbres fruitiers : des prunes, nous les avons goûtées.

Oh ! Quelle bâtisse, ce château ! Il est majestueux et nous attire. Au fond du chemin, bien planqués, discrètement, on les voit : les chevaux. Enfin, nous arrivons aux abords du château où devant, sur une place, une cabine ressemble à l’ancien arrêt de bus. Nous approchons et nous voyons des tentes : des personnes en habit d’époque avec des animations, et des attrapes touristes. Face au cimetière, un magnifique plan de fleurs travaillé avec passion par les horticoles locaux.

Nous avons visité certains stands, le coutelier, le boulanger, et une dame très sympathique qui brodait en nous racontant l’histoire de cette époque. Puis, j’ai eu la nostalgie de réécrire à la plume d’oie, une histoire : celle du bonheur rencontré lors des balades. Le maréchal ferrant était présent. Il y avait des jeux d’adresse de l’époque, des fileurs de laines, des vendeurs de casques, des bâtons de pèlerin.

Bonjour d’Artagnan, Portos, Atos et Aramis qui nous accueillent Place de l’Eglise, cette église avec devant l’entrée de magnifiques arbustes de fleurs. La chaleur nous atteint, nous visitons le cloître qui sert de salle de concert.

Voilà l’histoire que de ma plume je vous ai racontée. Grand merci à Claire pour la tarte qui était succulente et merci aussi pour la recette du taboulé. Après notre consommation, nous sommes rentrés sur Colomiers, arrivée autour de 17h20.