Las Planques – Tanus

Las Planques – Tanus

12 au départ et à l’heure malgré la difficulté, pour certains, de sortir de la position du nem (célèbre entrée d’Asie), c’est-à-dire roulé bien serré dans sa couette… 12 au départ, 12 à l’arrivée… Ouf !!! Pas de glissade… pas de chute… normal… quoi !!!

Départ à 7h30 de Colomiers. Nous sommes arrivés à TANUS à 8h45 avec un brouillard peu épais, mais bouchant tout de même la vue. En effet, la traversée du plateau vers le VIADUC DU VIAUR s’est faite en discussions sans accorder, ou si peu, le regard au paysage gris et chargé d’humidité. Juste une bande de perdrix anime ce paysage immobile.

Nous, animateurs (3), redoutions la première descente. Que nenni !!! Pas une trace de gadoue… Glissant, mais sans plus… Arrivés à la route, nous nous apercevons que le topo ne correspond plus au balisage trouvé sur le terrain… ha !!! Ces Tarnais font tout pour nous égarer… On décide de suivre « l’ancien » qui au fil de la balade se révèle encore bien balisé, mais le cheminement en état « mitigé » (arbre en travers, rambarde en bois en piteux état). Peut-être cette modification est récente ? A vérifier. 

Nous faisons halte sous le viaduc qui avec sa nouvelle robe gris clair se marie bien avec l’ambiance du moment. Dans la brume et par dessous, sa taille semble démesurée.

La vallée du VIAUR à cet endroit est encaissée… nous longeons le VIAUR par un chemin bordé de grands châtaigniers… Certains en profitent pour se remplir les poches… Se rajouter du poids, est-ce une bonne idée ? Ils verront… et puis tant pis, la gourmandise fait partie de notre ADN (comme on dit). Le soleil perce enfin ce voile grisâtre et nous réchauffe.

Arrivés au PONT DE TANUS, que certains dans leur jeunesse ont connu pour ces célèbres « files indiennes » de camions crachant et fumant qui passaient par là, avant que la nouvelle route de RODEZ rende à « ce trou » sa quiétude passée… Mais apparemment, cela n’a pas l’air d’être tout à fait le cas. Un écriteau « du cru » semble dire que cette petite route comporte encore quelques dangers.

Bon, ne nous attardons pas et grimpons la première côte d’une série de trois, sans compter les petits coups de collier à donner de temps à autre. Nous croisons des chasseurs affables qui attendent des cochons sauvages que leurs chiens ont l’air d’avoir du mal à dénicher.

Nous discutons un brin puis atteignons le hameau de la SICARDIE où Jean-Pierre tombe, ainsi que certains d’entre nous, en extase devant une 2CV et une DIANE ayant subi une restauration « un peu accommodée ». On discute technique et on découvre une troisième « victime » de la trousse à outils de ce chirurgien de la ferraille. Une 2CV qui semble échapper à l’imaginaire débordant de ce vieux passionné.

Nous redescendons au plus profond de la vallée qui devient de plus en plus sauvage. On semble au bout du monde, pas un bruit « moderne »… mais peu de chants d’oiseaux. Marc aperçoit le vol furtif d’un martin-pêcheur… D’autres s’extasient devant des coulemelles démesurées… avant de s’armer pour la seconde grimpette de la journée dans ces bois de chênes touffus.

Au détour de cette magnifique vallée, on découvre enfin un point de vue sur le but de cette randonnée : LE HAMEAU DES PLANQUES, du moins ses ruines dominées par LA CHAPELLE. Véritable forteresse au-dessus des eaux tranquilles de la rivière, elle surveille ce goulet depuis près de 900 ans. Avant de nous en approcher, nous « nous posons » sur la terrasse spécialement aménagée avec bancs et tables en pierre… Café chaud, tablettes de chocolat… tout est fait pour qu’on reste là… Mais l’ombre gagne et la fraîcheur avec.

Après avoir admiré la CHAPELLE, nous découvrons la dernière montée… enfin montée, c’est vite dit. Une succession de sursauts nous fait gagner enfin le plateau du départ, non sans avoir découvert une vielle tour ruinée… un vieux hameau avec ce qui reste de son moulin… Un Vttétiste nous « double » sur ce chemin au cheminement défoncé et raviné… La fin n’est qu’un moment de récupération, côte à côte sur un large chemin goudronné où nous devisons et récupérons de ce dernier effort…

La conclusion, toujours la même : un troquet sympa où nous commençons par un débat poignant : dedans ou dehors, le pot ??? Les partisans du grand air gagnent de peu… Mais le consensus se fait autour de l’excellent gâteau de Christiane et Frank et des multiples gourmandises apportées par tout un chacun… Retour à Colomiers à 18h20…

Avis du président : si j’avais à choisir 10 balades hors Pyrénées… celle-ci serait parmi les élues… sans problème… Et merci aux animateurs qui se sont investis cette année sur notre programme « grand Cru 50 ans ».