Le Pic de Massayre – L’Aston sauvage

Le Pic de Massayre - L'Aston sauvage

Nous étions trois (1 dame et 2 messieurs) au rendez-vous ; départ de Colomiers fixé à 7h, de la randonnée à 9h au lieu-dit « Coudènes » (1035 m d’altitude) dans le 09, vallée d’ASTON par LES CABANNES.

Les prévisions météo prévoyaient des averses dans l’après-midi, nous empruntons le GR10, fraîchement « rebalisé », le sentier est soutenu dans cette forêt. Le ruisseau de Calvière (sur la carte) est devenu torrent, de magnifiques cascades s’offrent à nous et agrémentent cette rude montée. Nous traversons le torrent par une passerelle et continuons le sentier balisé.

Nous arrivons à hauteur d’une clairière, nous doutons du changement de direction, faisons le point (carte, boussole), puis nous décidons de garder notre balisage (nous devions passer par une cabane le matin en quittant le descriptif de notre topo). Donc nous sortons de la forêt, des jalons nous guident jusqu’au col de Sirmont (1693 m). Le paysage est magnifique sous un soleil généreux. A vol d’oiseau, la station du plateau de Beille n’est pas loin…

Maintenant nous changeons de nouveau de direction (topo) pour prendre pied sur crête facile (sentier peu marqué) nous atteignons le PIC DE MASSAYRE (1922 m). Sur son versant N-O, quelques névés, à travers de petits conifères, donnent une note hivernale. Le soleil est toujours présent.

Au sommet, il est midi, nous prenons notre repas. Malgré son altitude modeste, ce dôme esthétique se révèle être un poste d’observation idéal sur les sommets de l’Aston (quelques sommets : pics de Bèze, Pas de Chien, au loin le Rulhe et le Roc Blanc, et bien sûr, tous les sommets du massif de Tabe, drapés de blanc). Nous apercevons le petit étang de Larnoum enclavé dans un verrou enneigé (avec une paire de jumelles, nous distinguons sa cabane)

Après une petite heure au sommet, nous repartons pour une boucle par la cabane de Pourcel (ruinée) et la belle cabane des Ludines (1631 m). Elle est propre, fonctionnelle, 7 couchages (mousse), une partie fermée réservée au berger (panneau solaire, antenne télé). 

Après une courte halte, nous repartons, le ciel se voile, le soleil est plus timide, prémisse d’un changement météorologique. Nous rejoignons notre balisage du matin (GR10) et prudemment la voiture, Il est 16h30.

Pot de l’amitié aux Cabannes, merci Valérie pour les gâteaux toujours aussi bons. Colomiers à 19h30.

Résumé : nous n’avons rencontré personne pendant notre randonnée sauvage mais qui détient le double avantage d’un secteur isolé et un panorama inhabituel.

Vu : une belle forêt à la végétation luxuriante , un torrent tumultueux (dans sa partie aval), des jonquilles, gentianes et un peu avant le pic, le sol tapissé de dents de chien.

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