Le sentier du Château de Lagarde

Le sentier du Château de Lagarde

Ayant bien retenu la leçon de précédentes sorties bien arrosées, c’est à l’unanimité que nous avons décidé de randonner le samedi autour du château de Lagarde à Castelnau de Montmirail près de Gaillac.

A 7h30 du matin un groupe de 8 randonneurs est prêt pour le départ, pour un 15 août ! avec la parité parfaite. Départ vers 9h du village perché sur son piton rocheux, très bien restauré et qui vit passer en son temps un certain Louis XIII.

Nous entamons une longue descente vers la plaine avec une vue sur la statue de la Sainte Vierge, normal pour un 15 août, mais pas prémédité par l’accompagnateur ! Quelques commentaires fusent dans les rangs car on pense déjà à la remontée pour le retour aux voitures et la vue est très belle. 

La première partie du parcours est agréable en traversant plusieurs zones boisées et ombragées. En route, nous évitons une ruine à peine visible dans la végétation, protégée par des fils électriques, que nous soupçonnons d’être le fameux château de Lagarde. Renseignements pris au syndicat d’initiative, c’était bien lui, fin de l’énigme du jour ! Bon courage à son propriétaire car il reste du boulot pour sa restauration. 

Près de là un parking pour 4X4 nous indique qu’une chasse est en cours dans le secteur. Effectivement, une meute de petits chiens nous dépasse et le piqueur nous explique qu’un sanglier a été prélevé le matin et ils soupçonnent la présence d’autres animaux, mais nous n’avons rien entendu de la matinée. D’ailleurs leur terrain de jeu était à l’opposé du nôtre.

A 11h30 nous arrivons à la base de loisirs de Vére-Grésigne bien tristounette, le petit camping est vide et les pédalos à quai. Seul un pécheur fait nager son ver. Nous décidons de manger dans cet endroit calme où l’herbe est bien verte à l’abri de gros peupliers.

Après une pause, nous repartons pour la seconde partie du parcours plus ensoleillée. Le profil plat nous laisse le temps de déguster les mûres et nombreuses prunes sur le bord du chemin jusqu’au moment où un couple de perdreaux nous surprend. 

La vue du village se rapproche et une piste enherbée, bien entretenue, qui y mène directement nous interpelle. Le montagnard qui nous accompagne ne nous rassure pas plus avec sa formule légendaire, « normalement c’est droit devant ». 

C’était le dernier effort avant la dégustation des délicieux gâteaux faits « maison » de Dominique, sous les arcades au centre du village, dans un cadre magnifique. De quoi nous remotiver après une rando très sympa de 12,5 km de long et tout de même 300 m de dénivelé, avec un final « estival ». Retour à Colomiers à 17h30.