Le Signal de Bassia

Le Signal de Bassia

Au programme, une rando 1 : le Signal de Bassia dans les Hautes-Pyrénées. La météo incertaine le jeudi soir n’a pas empêché 4 randonneurs d’être au départ ce dimanche matin à 7h00. 

Les nuages nous accompagnent tout au long de la route avec quelques rares éclaircies et beaucoup de nuages noirs sur nos montagnes. 1h40 après le départ et 10 km de petite route de montagne (heureusement qu’il était tôt, aucune voiture croisée) nous arrivons au col de Beyrède. Les montagnes jouent à cache-cache avec les nuages mais pas de brouillard ni de pluie, température un peu fraiche 14°. 

Rapidement équipés nous empruntons le chemin, balisé en jaune, qui monte sur la droite, départ 1417 m à 8h50. Beaucoup de chardons roses et quelques bleus fleurissent au bord du chemin. Nous pensons tous à Alain qui aurait trouvé un chemin « légèrement soutenu » digne de lui ! Nous gravissons les parties les plus soutenues doucement ! Le chemin est bien marqué en lisière de bois. Le contournement d’un piton rocheux est un peu plus technique et nous apercevons au-dessus le bout de l’antenne relais, but de notre balade. 

Nous arrivons à un col (1826 m) et une petite pause s’impose pour profiter du paysage. Entre les nuages nous apercevons quelques montagnes et en montant légèrement sur la gauche nous apercevons le sommet du Pic du Midi et son antenne brillante avec son collier de nuages. Un traileur nous rejoint sur ce col et jette un coup d’œil à notre carte. Il choisira de monter jusqu’au signal de Bassia et de redescendre par le même chemin comme nous. Le choc des équipements ! Nous chaussures montantes, bâtons, sac à dos avec eau et pique-nique, carte et GPS… lui rien ! Forcément il va beaucoup plus vite ! Même pas une petite gourde d’eau !

Nous arrivons à un col (1826 m) et une petite pause s’impose pour profiter du paysage. Entre les nuages nous apercevons quelques montagnes et en montant légèrement sur la gauche nous apercevons le sommet du Pic du Midi et son antenne brillante avec son collier de nuages. Un traileur nous rejoint sur ce col et jette un coup d’œil à notre carte. Il choisira de monter jusqu’au signal de Bassia et de redescendre par le même chemin comme nous. Le choc des équipements ! Nous chaussures montantes, bâtons, sac à dos avec eau et pique-nique, carte et GPS… lui rien ! Forcément il va beaucoup plus vite ! Même pas une petite gourde d’eau !

A 12h, nous sommes à 200 m du parking où les voitures sont beaucoup plus nombreuses et où nos amies les vaches se sont installées. Nous choisissons de faire la pause repas entre ombre et soleil au pied de sapins avec vue sur tout le col de Beyrède. Nous n’avons pas fait autant de route pour une si courte balade (5 km A/R et 500 m de dénivelé positif). Nous hésitons donc sur le choix du prochain chemin que nous suivrons, il y en a 4 qui s’offrent à notre vue. Nous remarquons sur la droite une maison avec des parasols et quelques voitures, la carte indique maison pastorale et la curiosité nous pousse à aller voir. Nous découvrons que la maison pastorale est devenue l’auberge du col de Beyrède (chambres, restaurant, bar). Le lieu de notre pot de l’amitié est tout trouvé !

Mais en attendant, nous choisissons de suivre la route forestière qui part de l’auberge. Un passage sur l’herbe en guise de trottoir nous évite de marcher sur le macadam, et en coupant quelques virages à travers la prairie nous montons jusqu’au plateau de la Ribe de la Poutge qui délimite les territoires de la commune de Beyrède Jumet et de Payolle. Sur le plateau nous découvrons les brebis en pâturages et un club de mycologues en pleines explications après leurs cueillettes. La vue sur les montagnes n’est pas plus dégagée de ce côté, le soleil jouant à cache-cache avec les nuages durant toute la journée, avec une nette domination des nuages !

Nous redescendons donc jusqu’à la voiture où nous arrivons à 14h50. Bilan de notre journée 6h dehors pour 9,5 kilomètres parcourus. 610 m de dénivelé positif en 4h50. A 15h, pot à l’auberge sur la terrasse herbeuse sous un joli parasol orange. La route du retour se passe sans encombre avec une circulation plus dense après le péage de Lestelle. Nous sommes rentrés à 18h à Colomiers avec malgré les nuages quelques couleurs sur les joues et le front.